Carburant : l’huile de friture… la fausse bonne idée pour faire des économies

Qui dit remontée des cours du pétrole brut, dit flambée des prix des carburants à la pompe. Une conséquence logique, mais qui impacte de plein fouet le quotidien des automobilistes voulant ravitailler leur auto. Selon le dernier relevé du ministère de la Transition écologique du 7 août, le prix au litre du gazole a augmenté de 7 centimes et celui du sans-plomb 95 de 3 centimes, en seulement une semaine. Le premier carburant atteint donc 1,86 euro et le deuxième 1,93 euro. S’enclenche alors un branle-bas de combat du côté des conducteurs de véhicules thermiques pour faire des économies. Cela passe par la réduction de leur consommation en adaptant leur conduite, la chasse à la station-service la moins chère ou l’installation de boîtiers de superéthanol, pourquoi pas.

Certains automobilistes roulant au diesel sont aussi tentés d’avoir recours à d’autres alternatives… comme par exemple l’huile de friture. Cette matière recyclable, qui a été traitée, filtrée, décantée pour donner un carburant alternatif à ajouter au gazole, a l’avantage d’être particulièrement économique.

Un amendement adopté dans le cadre du projet de loi de finances a récemment légalisé l’usage de cette fameuse huile. Mais attention, son utilisation reste très encadrée… et non sans risque.

Tout d’abord, le Sénat en a fortement limité l’usage. L’huile de friture usagée peut être utilisée par les flottes captives, autrement dit, les véhicules de sociétés ou de collectivités. La pratique n’est pas autorisée pour les (...)

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