Le caractère est-il héréditaire ?

Qu’il s’agisse de la faculté à reconnaître les pensées et les sentiments d’autrui (l’empathie cognitive) ou celle d’y apporter une réponse émotionnelle adaptée (l’empathie affective), les gènes jouent un rôle minime. En 2018, une étude internationale ayant fait appel à près de 47 000 volontaires estimait à environ 10 % la part de la génétique dans les variations observées entre individus. L’éducation, l’entourage social et l’expérience personnelle seraient plus décisifs. Cela expliquerait notamment le fait que les femmes soient plus empathiques que les hommes, car cette différence ne se reflète pas dans leur ADN. Mais inversement, les comportements empathiques influencent l’expression des gènes. C’est ce qu’ont mis en évidence cet été des chercheurs américains sur un groupe d’environ 200 volontaires. Pendant un mois, certains d’entre eux devaient faire 12 actions bienveillantes envers autrui, tandis que d’autres devaient réaliser ces 12 actes pour eux-mêmes. La diminution d’expression des gènes contrôlant la réponse immunitaire au stress n’a été significative que chez ceux qui ont agi en faveur des autres.

Le gène de l’alcoolisme n’existe pas, ni celui de l’addiction. En revanche, les études ont permis d’identifier une kyrielle de gènes dits « de vul­nérabilité » qui interagissent entre eux et tendent à rendre l’organisme plus réceptif à une substance (alcool, nicotine, cocaïne…) et/ou le cerveau plus sujet à la dépendance, notamment en dérégulant les circuits neuronaux de la récompense (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

La Lune tourne-t-elle dans le même sens que la Terre ?
ChatGPT : son créateur admet avoir peur des conséquences dans le futur
Où va l'eau de la mer quand il y a la marée basse ?
Quelle est la différence entre le solstice et l'équinoxe ?
Espace : la photo d'une étoile très rare capturée par le télescope James Webb