Cannes : retrouvez le palmarès complet avec les critiques de «Libé»

Image du film «120 Battements par minute», de Robin Campillo.

Voici le palmarès complet de la 70e édition du Festival de Cannes, avec des extraits des critiques de Libération et un lien pour les lire. N'est-ce pas merveilleux ?

- Palme d’or : The Square, de Ruben Ostlund. «La farce s’étire exagérément à force de séquences scandées de lents grincements, codées et cadencées presque à l’identique, où le personnage, confronté à un déraillement des conventions de son confort, s’efforce de sauver la face - et où le cinéaste ne se prive d’aucune gausserie éculée pour refaire le portrait à l’art contemporain et ses accès de cérébralisme creux.» Lire notre critique.

- Prix du 70e anniversaire du Festival de Cannes : Nicole Kidman, vue notamment cette année dans Les Proies mais aussi la nouvelle saison de Top Of The Lake.

- Grand prix du jury : 120 battements par minute, de Robin Campillo. «Il se trouve que ce récit au cœur de l’activisme d’Act up à Paris dans les années 90 trouve une distance étonnamment empathique et froide pour embrasser aussi bien la ferveur du groupe que la singularité des individus qui le composent.» Lire notre critique.

- Prix de la mise en scène : Les Proies, de Sofia Coppola. «Cheminant vers un finale frôlant le parodique, le film de Sofia Coppola reste une adaptation de papier glacé du roman de Thomas Cullinan.» Lire notre critique.

- Prix d'interprétation masculine : Joaquin Phoenix pour You Were Never Really Here, de Lynne Ramsay. Le film «est surtout un véhicule savamment cabossé pour la star Joaquin Phoenix, le long d’un chemin de croix doloriste (il s’arrache une dent avec une pince et passe une bonne partie du film avec la moitié du visage enflée) tout tracé en direction des oscars.» Lirenotre critique.

- Prix d'interprétation féminine : Diane Kruger pour In the Fade, de Fatih akin. «In the Fade, en bon film kamikaze, veut l’impossible - il veut tout pour lui et tout en même temps : la sécheresse formelle du «grand film politique» et en même temps l’humidité lacrymale du pur mélodrame, les (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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