Cannes Day 8, Jacques Doillon vs Sofia Coppola

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Du lourd aujourd'hui entre le biopic de Rodin par Jacques Doillon et la relecture des «Proies» par Sofia Coppola.

On a vu Nicole Kidman un peu partout durant cette première semaine de Festival. C'est aussi un peu vrai pour Colin Farrel et Ellen Fanning. Mais on les attend plus particulièrement, tous les trois en même temps − avec Kirsten Dunst en prime − dans le dernier film de Sofia Coppola qui donnera sa version des Proies, déjà mis en image par Don Siegel en 1971 avec Clint Eastwood. L'histoire commence de la même manière : un soldat nordiste blessé est recueilli par les pensionnaires d’un internat de jeunes filles en pleine guerre de Sécession, dans le Sud profond. Alors qu’elles lui offrent refuge et pansent ses plaies, l’atmosphère se charge de tensions sexuelles et de dangereuses rivalités éclatent.

Après le pastiche de Godard dans Le Redoutable, voici un biopic qui s'annonce plus respectueux de son sujet : Rodin par Jacques Doillon. D'après le synopsis, le film commence aux quarante ans du sculpteur qui reçoit sa première commande d'état pour Les Portes de l'Enfer et ensuite c'est un peu sa vie, son oeuvre. Pour le moment, on a surtout vu la barbe d'époque de Vincent Lindon qui joue Rodin. Isabelle Adjani laisse le rôle de Camille Claudel à Izia Higelin.

En attendant les projos

Le film de Sharunas Bartas, qui met en scène un jeune couple lituanien parti en convoi humanitaire vers le Donbass, réserve un final magnifique. A vérifier ici.

Premier long métrage de fiction de Lila Pinell et Chloé Mahieu sur le patinage artistique, milieu tyrannique où le corps adolescent décide de se rebeller. A lire là.

Ascension et chute au sein de la lutte armée corse par Thierry de Peretti. Ample et tragique. A consulter ici.

On attendait le Kawase, on a été déçu. La Japonaise décrit sans éclat la relation entre un photographe aveugle et une jeune femme. A regretter là.

Les portraits de Lise Leplat Prudhomme et Jeanne Voisin, les Jeanne d’Arc de (...)

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