Cannes 2024 : Camille Cottin et Juliette Binoche étrillent le « patriarcat »
Il ne manquait que Beyoncé. La 77e édition du Festival de Cannes s'est ouverte, mardi soir, avec une cérémonie sous le signe d'un « girl power » de circonstance, alors que le mouvement #MeToo continue de secouer le monde du cinéma– même s'il a essuyé plusieurs défaites devant les tribunaux, notamment avec la condamnation annulée de Harvey Weinstein à New York. Camille Cottin à la baguette, Meryl Streep honorée par Juliette Binoche, et la présidente du jury, Greta Gerwig, très émue par la performance de Zaho de Sagazan… Retour sur les moments marquants de la soirée.
Camille Cottin se paie le « patriarcat »
On l'attendait, et elle n'a pas déçu : Camille Cottin a sorti la sulfateuse. « Les rendez-vous professionnels nocturnes dans les chambres d'hôtel des messieurs tout-puissants ne font plus partie des us et coutumes du vortex cannois suite à l'adoption de la loi #MeToo, et on s'en félicite », a-t-elle commencé. Avant de présenter Greta Gerwig, qui, « après avoir été couronnée reine du cinéma indépendant américain en étant tour à tour danseuse, actrice, scénariste et réalisatrice – tout ça avant l'âge de 30 ans –, a fait exploser le box-office mondial en s'attaquant au plus gros méchant de tous les temps : le patriarcat », avec un Barbie sauce féministe.
"Les rendez-vous professionnels nocturnes dans les chambres d'hôtel des messieurs tout-puissants ne font plus partie du vortex cannois."
L'interlude musical de Camille Cottin, pour ouvrir le Festival de Can [...] Lire la suite