La canicule de l'été 2015 a entraîné 3 300 décès supplémentaires

La canicule du début juillet a entraîné 700 décès supplémentaires, soit 7% de plus que la moyenne observée sur la même période d'une année sans canicule

Les trois épisodes de canicule enregistrés en France cet été ont entraîné 3 300 décès supplémentaires, selon un premier bilan de l'Institut de veille sanitaire.

Le chiffre est largement inférieur aux 15 000 morts dénombrées pendant l’été 2003. Les trois épisodes de canicule enregistrés en France durant l’été 2015 ont entraîné 3 300 décès supplémentaires, selon un premier bilan de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

«Au total, il a été estimé un excès de 3 300 décès (+6,5%) sur la période des trois épisodes entre le 29 juin et le 9 août», indique l’InVS. La grande canicule de 2003, du 4 au 18 août, s’était soldée sur un bilan nettement plus lourd avec 15 000 décès supplémentaires (55% de plus par rapport à la moyenne des décès à cette période, hors canicule).

L’InVS relève dans ce «Bilan des épisodes de canicules survenus à l’été 2015», disponible sur son site internet, une hausse de la mortalité pour les pathologies en lien avec la chaleur «dans toutes les régions» touchées par les fortes chaleurs. Ces pathologies sont l’hyperthermie ou coup de chaleur, la déshydratation et l’hyponatrémie, à savoir une trop faible concentration de sel de sodium dans le sang.

Il s’agit là d’un premier bilan et les morts supplémentaires ne peuvent tous être imputés aux fortes chaleurs, souligne l’organisme public en charge de la surveillance et de l’étude de la population. «Sur ces trois épisodes caniculaires, les excès de mortalité estimés ne peuvent être imputés entièrement à la chaleur», dit l’organisme qui informe que son calcul s’appuie sur des données administratives dans lesquelles les causes des décès ne sont pas précisées.

«Il n’est pas possible à ce jour» d’évaluer précisément la part imputable aux grandes chaleurs dans les décès supplémentaires, écrit l’InVS. D’ailleurs, dit-il, certaines régions ont enregistré des excès de mortalité pendant ces trois épisodes alors qu’aucun des départements de ces régions n’avaient atteint les seuils d’alerte canicule».

L’InVS qualifie (...)

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