Une candidature commune à gauche ? Tondelier dit oui pour la présidentielle, pas pour les européennes

Marine Tondelier favorable à une candidature commune à gauche en 2027, mais pas en 2024
Marine Tondelier favorable à une candidature commune à gauche en 2027, mais pas en 2024

POLITIQUE - En vert et avec tous, mais pas tout le temps. La secrétaire nationale d’Europe écologie-Les Verts, Marine Tondelier, a de nouveau rejeté ce dimanche 30 avril l’idée d’une liste unique de la Nupes aux européennes l’année prochaine, mais a en revanche plaidé pour « un candidat unique de la gauche et des écologistes en 2027 », dans un entretien au JDD.

« D’abord, l’affirmer clairement et simplement : nous aurons un candidat unique de la gauche et des écologistes en 2027. Nous proposons que se mette en place, dans les semaines qui viennent, une coopérative des bonnes volontés qui jouerait le rôle de comité de campagne pour 2027 », explique ainsi la cheffe des écolos, en évoquant « un cadre le plus large possible, qui associe, à égalité avec les partis politiques, les associations, les syndicats, les collectifs citoyens, les artistes… »

L’élue locale prône que cette « coopérative » propose « une méthode » pour la désignation de ce candidat. Mais « force est de constater que les primaires à l’applaudimètre militant, ces dernières années, n’ont pas porté bonheur à ceux qui y avaient recours, quel que soit leur camp politique », fait-elle remarquer.

« Il serait peut-être temps de faire confiance à une femme »

« Si le débat des quatre prochaines années se résume à “Mélenchon, stop ou encore”, alors ce sera un échec », plaide également Marine Tondelier, en estimant que le candidat désigné devra présenter « des capacités à fédérer, à apaiser, à dialoguer », et « pour que l’on sorte des compétitions virilistes du passé, il serait peut-être temps de faire confiance à une femme.

Pour les élections européennes, en revanche, le scrutin phare des écologistes, la cheffe de parti prône à nouveau des candidatures séparées. Entre des écologistes fédéralistes, des socialistes défenseurs de l’Europe et des insoumis et des communistes davantage eurosceptiques, les divergences sont nombreuses et le chemin avant d’aboutir à l’union paraît très incertain.

Un impératif pour les Insoumis, qui divise en interne les principaux partis de l’alliance à l’Assemblée sur la marche à suivre. Au sein d’EELV toujours, la députée Sandrine Rousseau défend une liste commune, et l’ancien patron Julien Bayou n’y est pas complètement opposé. Le PS, également divisé, se dit prêt à discuter d’une liste Nupes, « mais c’est le fond qui déterminera le reste », selon les mots du secrétaire général des socialistes Pierre Jouvet.

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