Cancer du sein : 6 idées fausses sur la reconstruction mammaire

Avec 58 459 nouveaux cas par an (Santé publique France), le cancer du sein est à la fois le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Quand le médecin prend la délicate décision de retirer un sein, c'est évidemment pour augmenter les chances de guérison. Une reconstruction est alors proposée. C'est aussi une option quand une chirurgie conservatrice du sein (ou tumorectomie) a modifié sa forme, et que la patiente n'aime pas le résultat esthétique.

Envie de se sentir à nouveau désirable, d'effacer ce qui rappelle le cancer... Les motivations pour passer à l'acte sont nombreuses. Et lorsqu'on décide de se lancer, trois options de reconstruction mammaire sont possibles.

Cancer du sein : 3 options pour la reconstruction

  • Prothèses + injections de graisse. "Cette technique hybride est utilisée dans 70 % des reconstructions en France" explique le Dr Alfred Fitoussi, chirurgien spécialisé en chirurgie du sein. Si la prothèse est utilisée seule (remplie de gel de silicone ou de sérum physiologique), elle sera alors placée à l'arrière du muscle pectoral. Cette opération se fait sous anesthésie générale.

  • La technique des lambeaux. "Elle utilise les propres tissus de la patiente (provenant du dos, ou du ventre par exemple)." Le chirurgien introduit le lambeau par l'aisselle et le fait glisser sous la peau du thorax pour reconstruire le sein. «"Beaucoup plus lourde, elle nécessite 3 à 5 heures d'opération. Elle représente 8 à 10 % des reconstructions."

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