Son importante démangeaison était le signe d'un cancer du pancréas

Après des examens, la patiente a appris qu'elle souffrait d'un cancer du pancréas de stade 4 et qu'il ne lui restait plus que huit à onze mois à vivre.

Les médecins ont diagnostiqué un cancer du pancréas de stade 4 (Getty Images)

Ses symptômes étaient le signe d'une maladie grave. En juillet 2022, Barbara Green a été réveillée au milieu de la nuit à cause d'intenses démangeaisons. Elle a rapidement pris rendez-vous avec son médecin traitant pour différents désagréments comme une urine foncée et des selles claires. "Je pensais que le médecin allait croire que j'étais folle d'être venue parce que j'avais des démangeaisons", a expliqué la patiente citée par The New York Post.

Après des examens, elle apprend finalement qu'elle souffre d'un cancer du pancréas de stade 4 étendu à d'autres zones du corps et qu'il ne lui reste que huit à onze mois à vivre. "Je ne savais pas que quelque chose n'allait pas chez moi. Je pensais que j'allais parfaitement bien. Tout le monde semble réaliser que le cancer du pancréas est mortel. Je ne le savais même pas. Je ne suis pas sûr que tous les médecins auraient compris cela. Je pense que certains d’entre eux m’ont peut-être considéré comme une folle", explique Barbara Green.

VIDÉO - Dr Christian Recchia : "Le cancer du pancréas est un cancer foudroyant et le plus mal diagnostiqué"

Pancreatic Cancer Action rapporte que les démangeaisons excessives ne constituent pas un symptôme courant du cancer du pancréas. "Il peut être associé à une jaunisse, au jaunissement de la peau et du blanc des yeux, provoqué par une accumulation de sels biliaires dans le sang lorsque le foie ne fonctionne pas correctement", note le comité.

Les signes d'une jaunisse

L'apparition d’un cancer du pancréas peut être suspectée face à la présence de plusieurs signes comme une perte de poids, des troubles de la digestion, des douleurs abdominales, une fatigue, etc. L'Institut national du cancer rapporte aussi la possible présence d'une jaunisse (ictère) souvent accompagnée de démangeaisons (prurit).

Face à la généralisation de son cancer, la patiente n'a pas pu subir d'intervention chirurgicale. Elle a commencé une chimiothérapie, son cancer a réagi et a diminué. Le mois dernier, la tumeur était suffisamment petite pour être à peine visible. "C'est une situation étrange quand on est prêt à mourir, mais un jour, on se réveille et on se dit : "Je ne suis pas morte". Alors tu dois recommencer à réfléchir, je devrais probablement aller chez le dentiste."

VIDÉO - Dr Christian Recchia : "On ne guérit jamais d’un cancer, on vit avec"