Cancer du pancréas : ces deux signes permettraient de repérer la maladie trois ans plus tôt

Les premiers stades du cancer du pancréas peuvent déclencher une glycémie anormalement élevée et une perte de poids significative. Ces deux facteurs doivent être régulièrement surveillés pour avoir une chance de traiter la maladie et donc de survivre.

Le cancer du pancréas est l'un des plus dévastateurs avec un taux de guérison particulièrement faible. Malheureusement, peu de personnes y réchappent car le diagnostic est souvent posé à un stade avancé. Encore aujourd’hui, la chirurgie est le seul traitement potentiellement curatif du cancer mais elle n’est envisageable que si la maladie est décelée à temps.

Conscients de cette problématique, les scientifiques ont mené une étude, dont les conclusions ont été publiées dans la revue PLOS One et relayées par le Daily mail, et se sont aperçus qu’il pouvait être diagnostiqué jusqu’à trois ans plus tôt. À travers leurs recherches, ils ont constaté qu’aux premiers stades du cancer, les malades commençaient à développer une glycémie anormalement élevée car l'organe endommagé ne produit pas suffisamment d'insuline, l'hormone qui contrôle la glycémie.

Ils ont également remarqué qu’ils présentaient une insuffisance pondérale notable. Les personnes atteintes d'un cancer du pancréas avaient un IMC beaucoup plus faible en comparaison de personnes du même âge, non malades.

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Ce sont les principaux drapeaux rouges du cancer

La perte de poids et l'augmentation de la glycémie sont donc les principaux drapeaux rouges du cancer du pancréas. Suivre régulièrement ces deux facteurs, via des tests sanguins et des pesées chez le médecin généraliste par exemple, serait bénéfique à un diagnostic précoce de la maladie, rappellent les chercheurs. La lecture de données suspectes leur permettrait de faire rapidement un scanner et de subir une intervention chirurgicale vitale.

Pour rappel, le tabagisme est le principal facteur de risque environnemental de cancer du pancréas. Par ailleurs, une alimentation riche en graisses et viandes, et pauvres en fibres, ainsi que la sédentarité pourraient favoriser, à un moindre degré, la survenue de ces tumeurs, selon la Fondation pour la recherche sur le cancer.

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