Cancer du col de l'utérus: vers une généralisation du frottis

Photo prise le 14 juillet 2001 dans un cabinet médical à Arcueil, près de Paris, d'un spéculum en métal servant aux examens gynécologiques ainsi que du matériel pour effectuer un frottis vaginal.

Alors que le pronostic se dégrade pour ce cancer qui tue 1100 femmes par an en France, l'agence Santé publique-France souhaite une généralisation du dépistage par frottis.

En matière de prévention, il ne suffit pas d’avoir raison, encore faut-il convaincre. Et ce qui se joue actuellement autour du cancer du col de l’utérus en est une parfaite illustration.

Ce cancer est le dixième cancer le plus fréquent chez la femme en France, responsable d’environ 1 100 décès par an, et c’est l’un des seuls cancers pour lesquels le pronostic se dégrade en France, avec un taux de survie à cinq ans en diminution. De quoi s’inquiéter, mais surtout de quoi se lancer dans de fortes stratégies de prévention, d’autant qu’il y a des outils solides et efficaces. Entre d’un côté le vaccin, mais surtout le frottis cervico-utérin qui permet de détecter précocement la présence ou non de cellules précancéreuses. Un procédé que les autorités médicales souhaitent généraliser d'ici 2018.

Ce lundi, qui marque le début de la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus, commence le compte à rebours pour aller au plus vite vers un dépistage généralisé. Car, il n’y a aucun doute. «Le cancer du col de l’utérus peut être évité dans neuf cas sur dix grâce au frottis de dépistage», insiste l’Institut national du cancer (Inca). Depuis les années 1980, la systématisation de cet examen a ainsi conduit à une baisse importante du nombre de nouveaux cancers du col de l’utérus. «En 2015, ce nombre avoisinait les 3 000 mais avec une augmentation des cancers graves, entraînant une diminution de la survie à cinq ans», explique l’Inca. Selon Frédéric Debels, responsable du dépistage à l’Inca, la généralisation du dépistage organisé, avec des relances périodiques envoyées aux femmes concernées, permettrait de réduire de 30% les nouveaux cas et les décès par cancer du col.

«Kits d'auto-prélévement»

Et pourtant, aujourd'hui encore près d’une femme sur deux ne se fait pas (...)

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