Un Canadien poignarde un policier aux Etats-Unis, un «acte de terrorisme» pour le FBI

Un policier a été poignardé mercredi à l'aéroport américain de Flint, dans le Michigan (nord), ont indiqué des sources officielles, les médias évoquant une possible piste "terroriste".

Un Canadien a poignardé mercredi un policier dans un petit aéroport du nord des Etats-Unis en criant «Allah Akbar», une agression placée par la police fédérale américaine sous enquête pour «acte de terrorisme».

Cette agression au couteau à l’aéroport de Flint, dans le Michigan, est le dernier épisode en date d’une série d’attaques visant les forces de l’ordre à travers le monde, souvent revendiquées par des sympathisants du groupe jihadiste Etat islamique (EI).

L’assaillant de Flint ne s’est pas publiquement revendiqué comme un «soldat du califat», mais «a fait référence aux tueries en Syrie, en Irak et en Afghanistan», a précisé la justice américaine dans un communiqué.

Le suspect, Amor Ftouhi, est un Canadien de 49 ans habitant à Montréal (sud-est du Canada), originaire de Tunisie.

L’homme s’est montré «coopératif» et a parlé aux enquêteurs de ses motivations après son interpellation, a expliqué le responsable local du FBI, David Gelios, lors d’une conférence de presse - assez pour que la police fédérale décide d’inculper le suspect et de qualifier l’enquête «en acte de terrorisme».

Sans rentrer dans les détails, le policier a décrit un homme «qui a de la haine pour les Etats-Unis» et qui a été poussé «par une variété d’autres éléments qui l’ont en partie motivé pour venir à l’aéroport commettre (un acte) de violence» à 09H45 locale (13H45 GMT).

Amor Ftouhi est entré sur le territoire américain le 16 juin au poste-frontière de Champlain au Québec (est du Canada), avant de se diriger vers Flint, ville située tout près du Lac Michigan et devenue récemment un symbole des injustices sociales en Amérique à cause du scandale de son eau contaminée.

Perquisition à Montréal

L’homme est arrivé dans la journée à l’aéroport, où il a passé un certain temps à déambuler, passant du restaurant aux toilettes, avec deux sacs, selon la chronologie dévoilée par David Gelios. Il a alors «sorti un couteau» de son sac, «crié +Allah Akbar+» («Dieu est le plus grand»), avant de «poignarder le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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