Canada: Trans Mountain, l’oléoduc agrandi, entre en service le 1er mai après quatre ans de travaux

L’extension de ce pipeline a suscité ces dernières années de fortes oppositions au Canada. Son exploitation pose des risques environnementaux dénoncés par les autochtones et les écologistes.

Après des années de retard, le chantier de Trans Mountain, au Canada, prend fin. L’oléoduc qui existait déjà, avait été construit dans les années 1950. Il s'étendait sur 1 150 km entre la province de l'Alberta et la Colombie-Britannique à l'ouest et transportait environ 300 000 barils par jour.

Deux fois plus gros, ce nouveau pipeline va transporter le triple de pétrole vers la côte Pacifique. Une fois en activité, il pourra donc acheminer 890 000 barils par jour avec des stations de pompage et terminaux additionnels et un nouveau complexe portuaire à Burnaby, près de Vancouver. Il va permettre de produire plus et également d'exporter davantage, notamment vers l'Asie. Le Canada est le quatrième exportateur mondial de pétrole brut.

Le projet, réclamé par la puissante industrie pétrolière albertaine, est contesté, depuis ses débuts, par les écologistes et les communautés autochtones de la région. Le peuple des Premières Nations du Canada, qui vit le long du tracé, s’inquiète notamment des risques de marée noire, avec l'augmentation du trafic maritime et ses conséquences sur les populations d'orques de l'océan, une espèce menacée.

Inquiétudes et oppositions


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