CAN : une finale Côte-d’Ivoire-Ghana pour sauver l’édition 2015 ?

Cauchemar pour le Maroc : ayant refusé d’organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) par frousse d’Ebola, le royaume a été suspendu vendredi pour les deux prochaines éditions (2017 et 2019). Il devra payer 8 millions d’euros de dédommagement pour le préjudice, et une amende de 880 000 euros. Pour la Confédération africaine, «la force majeure ne saurait être retenue». A part ça, dimanche (20 heures) à Bata, la 30e édition tire le rideau avec un classique Ghana-Côte-d’Ivoire et un bilan mitigé.

L’organisation

Le pays n’a pas eu le temps de faire les choses en grand, car la Guinée-Equatoriale s’est retrouvée avec le bébé deux mois avant le coup d’envoi. Cela s’est plutôt bien passé jusqu’à jeudi dernier, lors de la demi-finale entre le pays organisateur et le Ghana. A la mi-temps, les Black Stars rentrent au vestiaire avec deux buts d’avance et sous escorte policière pour les protéger des projectiles du public : bouts de verre, cailloux… A la 82e, le match s’arrête après le troisième pion du Ghana et l’agression de supporters ghanéens dans les gradins. Les forces de l’ordre interviennent, virent tout le monde et le match se termine à huis clos. Bilan : 3-0 pour le Ghana et 36 blessés.

L’arbitrage

Samedi 31 janvier, la Guinée-Equatoriale affronte la Tunisie en quart de finale. 91e : l’attaquant guinéen Iván Salvador Edu s’écroule tout seul dans la surface. L’arbitre mauricien Seechurn Rajindraparsard désigne le point de penalty. La Guinée-Equatoriale égalise et plante le deuxième pendant les prolongations : 2-1. Eliminée, la Tunisie crie au scandale et l’arbitre rentre aux vestiaires sous escorte. Depuis, il a été suspendu (six mois). Suspension aussi pour le président de la fédé tunisienne qui a jusqu’au 31 mars pour présenter ses excuses. Sinon, pas de CAN 2017 pour le pays.

La finale

Deux grandes nations s’affrontent, deux pays sans étoile depuis des lustres. Le dernier titre du Ghana remonte à 1982, celui de la Côte-d’Ivoire à 1992 : en finale, elle avait écrasé le (...)

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