Campus évacués, Rafah menacée, Géorgie mobilisée… La semaine en photos

À Los Angeles (États-Unis), le 2 mai 2024. La police procède à des arrestations à l’université de Californie à Los Angeles (Ucla) au cours de l’évacuation d’un campement propalestinien violemment attaqué par des soutiens d’Israël.. PHOTO MIKE BLAKE/REUTERS
À Los Angeles (États-Unis), le 2 mai 2024. La police procède à des arrestations à l’université de Californie à Los Angeles (Ucla) au cours de l’évacuation d’un campement propalestinien violemment attaqué par des soutiens d’Israël.. PHOTO MIKE BLAKE/REUTERS

Les tensions sont au plus haut sur les campus américains. L’université de Californie à Los Angeles (Ucla) a fait intervenir la police le 2 mai pour déloger le campement propalestinien à la suite de heurts sanglants dans la nuit du 30 avril au 1er mai provoqués par les pro-israéliens. Le Los Angeles Times dénonce un assaut “inacceptable” : “Personne n’a le droit de tenter de réduire au silence une opinion qui lui déplaît par l’intimidation et la violence.”

À Rafah (bande de Gaza), le 28 avril 2024. Un homme dans le camp de déplacés de la ville, à la frontière avec l’Égypte.. PHOTO AFP
À Rafah (bande de Gaza), le 28 avril 2024. Un homme dans le camp de déplacés de la ville, à la frontière avec l’Égypte.. PHOTO AFP
À Rafah (bande de Gaza), le 28 avril 2024. Un homme dans le camp de déplacés de la ville, à la frontière avec l’Égypte.. PHOTO AFP
À Rafah (bande de Gaza), le 28 avril 2024. Un homme dans le camp de déplacés de la ville, à la frontière avec l’Égypte.. PHOTO AFP

“Nous entrerons dans Rafah et nous y éliminerons les bataillons du Hamas, avec ou sans accord, afin de parvenir à une victoire totale.” C’est le message qu’a fait passer le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 30 avril, lors d’une rencontre avec des associations de familles d’otages et de soldats tombés au combat “appartenant à la droite”, précise The Jerusalem Post. Le Hamas a rejeté le 2 mai une nouvelle proposition de trêve.

À Tbilissi (Géorgie), le 28 avril 2024. Dans la manifestation contre le projet de loi controversé sur l’“influence étrangère”, violemment réprimée par la police.. PHOTO GIORGI ARJEVANIDZE/AFP
À Tbilissi (Géorgie), le 28 avril 2024. Dans la manifestation contre le projet de loi controversé sur l’“influence étrangère”, violemment réprimée par la police.. PHOTO GIORGI ARJEVANIDZE/AFP
À Tbilissi (Géorgie), le 28 avril 2024. Dans la manifestation contre le projet de loi controversé sur l’“influence étrangère”, violemment réprimée par la police.. PHOTO GIORGI ARJEVANIDZE/AFP
À Tbilissi (Géorgie), le 28 avril 2024. Dans la manifestation contre le projet de loi controversé sur l’“influence étrangère”, violemment réprimée par la police.. PHOTO GIORGI ARJEVANIDZE/AFP

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue le 1er mai à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, pour protester contre le projet de loi controversé sur l’“influence étrangère”. Elles le jugent inspiré d’une législation russe utilisée par Moscou pour réprimer les voix dissidentes. Elles craignent, souligne la BBC, que ce texte “ne détourne la Géorgie de son chemin vers le statut tant convoité de pays membre de l’UE”.

À Fujikawaguchiko (Japon), le 3 mai 2024. Pour lutter contre le surtourisme, les autorités prévoient de masquer la vue sur le mont Fuji à l’aide d’une palissade noire.. PHOTO PHILIP FONG/AFP
À Fujikawaguchiko (Japon), le 3 mai 2024. Pour lutter contre le surtourisme, les autorités prévoient de masquer la vue sur le mont Fuji à l’aide d’une palissade noire.. PHOTO PHILIP FONG/AFP
À Fujikawaguchiko (Japon), le 3 mai 2024. Pour lutter contre le surtourisme, les autorités prévoient de masquer la vue sur le mont Fuji à l’aide d’une palissade noire.. PHOTO PHILIP FONG/AFP
À Fujikawaguchiko (Japon), le 3 mai 2024. Pour lutter contre le surtourisme, les autorités prévoient de masquer la vue sur le mont Fuji à l’aide d’une palissade noire.. PHOTO PHILIP FONG/AFP

La mairie de Fujikawaguchiko, à l’ouest de Tokyo, située tout près du mont Fuji, a lancé des travaux pour installer une palissade noire de 2,50 mètres de hauteur sur 20 mètres de longueur devant une supérette ouverte 24 heures sur 24, rapporte la chaîne publique du pays, NHK, le 2 mai. Cet endroit réunissant deux symboles du Japon attirait nombre de touristes à l’origine d’incivilités. L’objectif des travaux est donc de boucher la vue pour dissuader les touristes de s’y rendre.

À Odessa, un couple regarde un bâtiment en flammes endommagé par une attaque de missiles russes, le 29 avril 2024. Bilan : au moins deux morts et huit blessés.. PHOTO OLEKSANDR GIMANOV/AFP
À Odessa, un couple regarde un bâtiment en flammes endommagé par une attaque de missiles russes, le 29 avril 2024. Bilan : au moins deux morts et huit blessés.. PHOTO OLEKSANDR GIMANOV/AFP
À Odessa, un couple regarde un bâtiment en flammes endommagé par une attaque de missiles russes, le 29 avril 2024. Bilan : au moins deux morts et huit blessés.. PHOTO OLEKSANDR GIMANOV/AFP
À Odessa, un couple regarde un bâtiment en flammes endommagé par une attaque de missiles russes, le 29 avril 2024. Bilan : au moins deux morts et huit blessés.. PHOTO OLEKSANDR GIMANOV/AFP

Alors que les forces russes sont à l’offensive avant l’arrivée de l’aide américaine, Emmanuel Macron a répété dans une interview à The Economist, le 4 mai, qu’il n’est pas fermé à l’envoi de troupes au sol en Ukraine : “Je n’exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu’un qui n’exclut rien.” Ce qui fait dire à l’hebdomadaire britannique qu’il “est plus lucide sur les dangers auxquels l’Europe est confrontée que les dirigeants de bien d’autres grands pays”.—

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