Campagne Amnesty International : s’exprimer coûte que coûte

La liberté d’expression est toujours en danger. Sur tous les continents. C’est le triste constat que l’on peut dresser à travers les dix histoires qui émaillent ce dossier : Ahmed Mansour aux Émirats arabes unis ; Chaïma Issa en Tunisie ; Thapelo Mohapi en Afrique du Sud ; Rita Karassartova au Kirghizistan ; la nation autochtone wet’suwet’en au Canada…

Tous sont harcelés, emprisonnés, poursuivis pour avoir parlé. Cette année encore, Courrier international s’associe à Amnesty International et sa campagne “Votre signature change l’histoire”, pour mettre en lumière huit de ces militants des droits humains, à travers le regard de la presse étrangère.

Émirats arabes unis 🇦🇪

Alors que la COP28 est pour le pays du Golfe l’occasion de briller sur la scène internationale, le Washington Post rappelle qu’en matière de droits humains il a encore un long chemin à parcourir. En témoigne le cas d’Ahmed Mansour, emprisonné pour avoir osé dénoncer l’absence de liberté d’expression dans les Émirats.

Birmanie 🇲🇲

Maung Sawyeddollah mène un combat depuis le camp de réfugiés de Cox’s Bazar, au Bangladesh, où s’entassent plus de 1 million de réfugiés rohingyas venus de Birmanie. Son but : faire reconnaître la responsabilité de Facebook dans le déclenchement du nettoyage ethnique qui a visé son peuple, il y a six ans.

Kirghizistan 🇰🇬

L’activiste kirghize Rita Karassartova est en prison depuis plus d’un an pour avoir critiqué un accord entre son pays et l’Ouzbékistan sur l’exploitation du réservoir d’eau de Kempir-Abad. Des protestations qui ne plaisent pas au pouvoir.

Australie 🇦🇺

Dans la guerre contre le réchauffement climatique, ils sont en première ligne. Face à eux, la mer monte. Inexorablement. La seule arme que Paul Pabai et Pabai Pabai, chefs traditionnels du détroit de Torres, ont trouvée pour se battre, c’est le droit. Et leur procès est déjà historique.

Pologne 🇵🇱

Les députés issus de l’opposition démocratique ont beau avoir remporté les élections législatives du 15 octobre, la légalisation de l’avortement jusqu’à la douzième semaine de grossesse reste une question disputée. Pour les ONG qui aident les Polonaises à accéder à l’IVG, il faut, a minima, que les poursuites judiciaires cessent. Comme pour l’activiste Justyna Wydrzynska.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :