La campagne électorale pour la présidentielle en Equateur se termine dans l'angoisse

Fernando Villavicencio a été abattu par un tueur à gages colombien, lors de cette présidentielle marquée par la violence.

Les deux tours du scrutin auront lieu le 20 août et le 15 octobre.

Vêtus de gilets pare-balles, les candidats ont terminé leur meeting,

Le journaliste Christian Zurita remplace son ami assassiné. Christian Zurita soupçonne le crime organisé d'être derrière l'assassinat de son collègue journaliste. Au total, six Colombiens ont été arrêtés et un septième est mort tué par les gardes du corps de M. Villavicencio.

"Je suis quasiment sûr qu'il a été assassiné parce qu'il avait dit qu'il militariserait les ports, et cela, nous allons le garder comme principe", a lancé M. Zurita devant la presse internationale.

La favorite des sondages est Luisa González, du mouvement Revolución Ciudadana, dirigé par l'ancien président Rafael Correa. Ce dernier a été condamné par contumace à huit ans de prison. Il est réfugié en Belgique.

Elle a clôturé sa campagne à Guayaquil, le principal port équatorien où les bandes rivales se disputent le contrôle du trafic de drogue et des expéditions de cocaïne vers l'Europe et les Etats-Unis.

Mme González a donné raison à l'administration de M. Correa en rappelant que pendant son mandat, le pays était stable et sûr, loin de la vague de criminalité que les autorités attribuent au crime organisé et au trafic de drogue, qui ont gagné du terrain dans la zone côtière du pays.