Camille Rowe : "Me lancer dans le cinéma a été une belle leçon d’humilité"

Camille Rowe, l’ancien mannequin devenu actrice joue dans l’adaptation du roman d’Anna Gavalda.

« Je suis très stressée. J’ai passé tant d’années à jouer les modèles… je n’ai pas l’habitude qu’on me demande mon avis. » A l’aube de ses 30 ans, Camille Rowe a la fraîcheur californienne de sa mère, née à Long Beach, aux Etats-Unis, et la sophistication parisienne de son père. Jeune femme bien ancrée dans son époque, elle n’est pas du genre à jouer la carte de la séduction, mais plutôt celles de la franchise et de l’humour. Enfant, Camille a rêvé, comme tout le monde, d’être une princesse puis, inspirée par un père restaurateur et une mère danseuse au Lido, elle a pensé au café-théâtre et a fini par trouver sa voie, au cinéma. Mannequin, c’est arrivé par hasard, comme le meilleur moyen de « gagner assez d’argent pour m’acheter un appartement ».

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A 18 ans, elle est repérée en terrasse par Olivier Lafrontière, l’agent qui la représente encore aujourd’hui. Elle étudie alors à l’université, dans l’espoir de devenir scénariste. C’était compter sans un succès immédiat… Alors, quelques années et un appartement à New York plus tard, elle relève le défi de ne pas aller vers le plus facile. « Me lancer dans le cinéma a été une belle leçon d’humilité. Jusque-là, j’avais toujours eu beaucoup de chance. Les opportunités me tombaient dessus sans que j’aie trop à faire pour les provoquer. Naïvement, je pensais que les choses continueraient à être aussi faciles. » Elle découvre qu’il lui faut combattre le cliché du mannequin qui veut devenir actrice, mais elle a le goût du risque.

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