Camille Lou : « Il ne faut pas être claustrophobe pour tourner Anthracite »

Anthracite, le mystère de la secte aux Ecrins nous plonge dans l’énigmatique village montagnard de Levionna, marqué à jamais par un suicide collectif trente ans plus tôt au sein de la secte des Ecrins. L’assassinat d’une femme, reprenant ses rituels, ravive les douleurs et les méfiances. À l’enquête se mêle celle sur la disparition brutale d’un journaliste proche de l’affaire. À la secte, peut-être bouc émissaire, s’entremêlent aussi les projets d’un laboratoire mystérieux, la mine d’anthracite et les secrets du passé de chacun.

Paris Match. Qu’est-ce qui vous a motivé dans le scénario d’Anthracite ?
Camille Lou. À sa lecture, j’ai eu un vrai coup de cœur parce que c’est exactement le genre de série que j’aime regarder sur Netflix. Je suis accro à la plateforme, j’ai presque tout vu. Non je plaisante, c’est impossible ! J’ai trouvé ce scénario ultra-riche, j’ai aimé le mélange des genres et le côté pop. Julius Berg, le réalisateur, a vraiment une réalisation qui lui est propre. C’est ultra-audacieux, ultra-ambitieux. En tout cas, c’est une série que j’aurais regardée.

Vous incarnez Giovanna, une gendarme obstinée, un peu lâchée par tous. Qu’est-ce qui vous a plu dans ce personnage ?
Ce n’est pas le genre de rôle qu’on m’aurait proposé. Ce n’est pas l’image première qu’on a de moi. J’ai aimé cela! Il y a un côté très dur chez Giovanna, assez loin de moi. On ne l’écoute pas et ça l’agace. Sa vie personnelle est assez instable au moment où se déroule l’histoire. Face à l’en...


Lire la suite sur ParisMatch