Cameroun: Brenda Biya espère que son histoire pourra faire «changer la loi» sur l’homosexualité

« Que mon histoire fasse changer la loi » : c’est le titre d’une interview de Brenda Biya dans un quotidien français. Elle s'exprime dans Le Parisien ce 9 juillet 2024, un peu plus d'une semaine après son « coming-out ». Sur Instagram, le 30 juin, la fille du chef de l'État camerounais postait une photo d'elle embrassant sa compagne, accompagnée d'une déclaration d'amour. Brenda Biya explique au Parisien avoir voulu envoyer un « message fort ».

« Il y a plein de gens dans la même situation que moi qui souffrent à cause de ce qu'ils sont », dit la fille du chef de l’État du Cameroun. « Si je peux leur donner de l'espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l'amour, j'en suis ravie. »

Brenda Biya, 26 ans, dit avoir reçu beaucoup de messages de soutien, mais aussi des réactions très négatives et homophobes, après la révélation de son orientation sexuelle.

Son « premier crush pour une fille » remonte à ses 16 ans « mais j'ai eu du mal à l'accepter », se souvient-elle : « J'étais dans le déni. Je connais les traditions de mon pays et pour moi, c'était inenvisageable. »

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Commentaire à Yaoundé d'une source gouvernementale : « Cela relève de la vie privée d'une personne majeure résidant hors du pays et n'engage en rien le Cameroun et le chef de l'État. »


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