Calema en interview : "On a développé un lien très fort avec la France"

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Crédits photo : PurechartsPropos recueillis par Yohann Ruelle.
Vous avez grandi à Sao Tomé et Principe. Comment vous est venu l'amour de la musique ?
António : Ah, l'amour !
Fradique : Ça a commencé avec nos parents. Ils avaient l'habitude de mettre des musiques à la maison, presque tous les weekends ! Quand on était à la maison, on faisait toujours la fête. Tous les dimanches, on allait à l'église avec nos parents et on a commencé à faire partie d'une chorale. A partir de là, notre passion s'est développée.
António : Le fait de grandir dans un endroit pauvre, où il n'y avait pas tout le temps d'électricité, ça nous a aussi poussés vers ces choses-là. On s'est mis à chanter et on peut dire que la musique est venue comme ça, doucement, dans la joie.
« À la maison, on faisait toujours la fête »Qui vous a donné votre premier instrument ?
António : A l'époque pour notre première guitare, je me rappelle prendre un bout de bois et mettre des fils de pêche dessus. C'était pas vraiment une guitare, elle n'avait que trois cordes ! (Rires) Puis on s'est débrouillé avec des fils de fer pour adapter ça. Les débuts c'était comme ça, très brouillon. Mais la volonté de faire de la musique était plus forte.
Qui a eu l'idée de monter ce groupe, Calema ?
Fradique : Au début j'étais avec deux autres personnes différentes d'António, deux amis. J'ai commencé en faisant du rap. (Sourire) Quand António a commencé à chanter, il était un peu plus sur des musiques brésiliennes. Ces influences, les musiques que les parents nous ont fait écouter, nous ont beaucoup aidés à penser à faire quelque chose ensemble. Beaucoup d'artistes au Brésil sont en duo ! Un jour, nos parents nous ont dit : "Mais vous ne voulez pas essayer de mé...

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