A Cahors, Edouard Philippe promet le haut débit pour tout le monde

Edouard Philippe jeudi matin à Cahors.

Lors de la «délocalisation» du gouvernement dans le Lot, la Premier ministre a présenté le plan gouvernemental pour «l'aménagement numérique des territoires».

Premier jour de délocalisation gouvernementale dans le Lot, à Cahors. Edouard Philippe a choisi de tenir ici la deuxième édition de la Conférence nationale des territoires. Mais plutôt que d’affronter directement les questions qui fâchent, comme la suppression de la taxe d’habitation ou la maîtrise des dépenses de fonctionnement, le Premier ministre a préféré démarrer ce jeudi matin avec un thème largement consensuel : l’aménagement numérique des territoires. En haut et très haut débit évidemment.

Si le plan que le Premier ministre est venu annoncer se déroule comme prévu, «nous aurons mis quinze ou vingt ans pour fibrer la France quand il nous en aura fallu soixante pour l’électrifier. C’est mieux mais je comprends l’exaspération. D’ailleurs, à ceux qui ne la comprendraient pas, je suggère vivement de vivre une semaine avec une mauvaise connexion. Ça rend dingue.» Pour éviter cette issue, «le cap est clair» : tous les Français doivent avoir «au moins 8 mégabits en 2020 et le très haut débit, soit 30 mégabits d’ici 2022». La première marche correspondant, d’après le Premier ministre qui «traduit», à «la plupart des usages courants».

Sanctions

Comment y parvenir ? Par le déploiement de la fibre mais pas seulement. «Ce qui compte, c’est la qualité de la connexion». Il faut donc s’adapter à la géographie locale. «Dans les zones denses, la concurrence des opérateurs fonctionne très bien et la fibre sera partout d’ici 2020». Pour les zones moyennement denses – Edouard Philippe cite Cahors, Mulhouse, Blois…- «les opérateurs ont pris des engagements en 2011 qui ont pu apparaître comme pas véritablement suivis d’autre chose que d’engagements… » Pour couvrir ces zones en 2020, ces engagements deviendront «opposables» et «les opérateurs qui ne les respectent pas seront sanctionnés».

Reste le cas des zones peu denses. (...)

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