Caen-PSG (1-3) / Les notes des Parisiens : Ils ne lâchent rien !

Avec un onze très peu remanié après le festival de dimanche, les Parisiens se sont qualifiés sans trop souffrir face à Caen. A la clé, une qualification en finale aussi banale qu’impressionnante.

Mbappé, auteur d’un doublé à Caen (1-3)
Mbappé, auteur d’un doublé à Caen (1-3)

Trapp (5) : Impuissant sur l’égalisation caennaise d’une frappe déviée (1-1, 43eme), il a aussi dégagé une certaine fébrilité sur plusieurs frappes a priori anodines.

Meunier (4) : Ses centres ont souvent été maladroits et ses relances hasardeuses. Il est depuis des semaines à des années-lumières de son niveau de l’an passé.

Silva (6) : Une soirée tranquille, passée dans un fauteuil en anticipant la plupart des attaques adverses. A ce compte-là, il peut jouer encore 10 ans.

Marquinhos (7) : Il a plusieurs fois pris l’initiative du jeu long avec une certaine justesse et aurait pu marquer à deux reprises sur corner avec un peu plus de lucidité. Un match solide.

Berchiche (5) : Très nerveux, il a plusieurs fois frôlé le carton rouge en première période. Plus serein après le repos, il est alors apparu plus consistant tout en restant dangereux en phase offensive.

Lo Celso (5) : En manque de jus après son récital de dimanche face à Monaco, il n’a pas toujours fait les efforts indispensables à un match de Coupe de France. Il doit désormais gagner en régularité pour prétendre à plus de temps de jeu.

Rabiot (6) : Encore une fois placé sentinelle, son activité a été précieuse au sein d’un milieu de terrain parisien trop souvent endormi.

Draxler (5) : Emery s’entête à le faire jouer milieu et ça ne lui rend pas du tout service. Encore un match quelconque pour l’Allemand qui semble toujours déjouer dans cette position. Remplacé par Pastore (72eme), auteur d’une entrée convaincante.

Di Maria (6) : Encore un très bon match du Fideo. A droite ou à gauche, il a donné le tournis aux défenseurs normands et aurait même pu marquer sans deux parades de Samba. Indiscutable en 2018. Remplacé par Nkunku, qui, servi par Dani Alves, inscrit le 3eme but parisien au terme d’un joli mouvement collectif.

Cavani (7) : Double passeur décisif, il aurait aussi pu ajouter un but à son tableau de bord sans le recours à cette satanée assistance-video. S’il pense vraiment à quitter le PSG comma la presse italienne l’annonce, ça ne se voit pas sur le terrain.

Mbappé (7) : Une première période contrastée malgré une évidente envie de bien faire. Car s’il ouvre le score après avoir intelligemment suivi une frappe ratée de Cavani (0-1, 25eme), il vendange aussi la balle de break juste avant l’égalisation caennaise (42eme). Bien en jambes, il se reprend en inscrivant le but du 1-2 en fin de match (81eme), juste avant de laisser sa place à Alves.

Emery (6) : Un onze de départ sans grande surprise, avec notamment le même milieu que face à Monaco. Un conservatisme que son équipe a semblé payer avec un manque de jus assez flagrant, malgré la présence d’éléments de qualité sur le banc (Motta notamment). Son coaching restera le grand mystère de son passage à Paris.