Qui c’est les plus forts ? Évidemment, c’est les Bleus
Chères lectrices, chers lecteurs, le titre vous met l’eau à la bouche ? Les plus âgés d’entre vous – mais pas forcément les plus sages – pensent à Saint-Étienne et fredonnent déjà ; les plus jeunes y voient juste une référence à la Coupe du monde de rugby. Eh bien, quelle que soit votre génération, vous faites chou blanc. Pour les nostalgiques des Verts et du “Chaudron”, il faudra vous contenter des souvenirs ; et pour tous les accros à l’Ovalie, je vous invite à venir vibrer avec nous et avec la presse étrangère, qui s’en donne à cœur joie depuis une semaine. Elle s’enthousiasme, critique, analyse tout : les stratégies des nations participantes, la polémique sur la cérémonie d’ouverture, la bonne humeur des supporteurs en goguette à Marseille… Vous retrouverez tout cela chaque jour sur notre site jusqu’au 28 octobre.
Et ce n’est donc pas de foot ni de rugby que nous allons parler aujourd’hui. Ni même de sport. Mais d’un article paru dans le très conservateur Spectator, qui est venu attiser notre flamme chauvine. De quoi est-il question ? D’un plombier, français, venu au secours d’un touriste, britannique. De l’attitude professionnelle, de l’intervention rapide et efficace du premier, et de l’éblouissement du second. Une petite histoire vécue par le journaliste John Sturgis et qui marque le point de départ d’une chronique tout à la gloire de la France et des Français. Le terroir, la gastronomie, les villes, les routes de l’Hexagone sont plus belles, mieux pensées, plus authentiques qu’outre-Manche, dit-il… (Ici, un petit frisson de plaisir cocardier s’empare de vous, chers lectrices et lecteurs.)
Bon, c’est sans doute biaisé, un poil exagéré, et l’honnêteté nous force à dire que le journaliste a chaussé des lunettes roses pour regarder la France. Mais le cas est si rare qu’on ne va pas bouder notre plaisir : “Les Français sont meilleurs que nous” est un petit bonbon qui redonne le moral. Pourquoi s’en priver ? Alors, si cela vous tente, ce bel aveu d’admiration est à lire ici, traduit en français.