Côte d’Azur, côte d’Opale, côte de Granit Rose…Découvrez l'origine des noms donnés aux côtes du littoral français !

À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le développement du chemin de fer sur le territoire français précipite l’essor du tourisme. Les littoraux, en particulier, deviennent des lieux de villégiature prisés des citadins friands du bon air marin. Face à cet afflux de visiteurs – et à la manne qu’il représente –, les stations balnéaires rivalisent d’imagination et de sens poétique pour renommer leur région côtière. Il s’agit de frapper les esprits par des noms brefs, faciles à mémoriser et au fort pouvoir évocateur. Entre la fin du XIXe siècle et l’avant-guerre naissent ainsi les côtes d’Émeraude, d’Argent, d’Opale, de Nacre ou de Granit Rose. Du nord au sud, chaque portion du littoral français est rebaptisée et "lancée" à la manière d’un produit publicitaire. Objectif affiché par les professionnels du tourisme naissant : attirer le plus de monde possible en vantant les beautés du patrimoine naturel. Si ces appellations n’ont généralement rien d’officiel, elles ont su s’imposer.

C’est ce qui s’appelle un trait de génie. En 1887, Stéphen Liégeard, avocat, homme politique et poète à ses heures, publie un recueil illustré après avoir été émerveillé par un séjour dans le Sud de la France. Il y vante les beautés des rives s’étendant de Hyères (Var) à Gênes, en Italie. Inspiré, il titre l’ouvrage La Côte d’azur, allusion au "miroir de transparents saphirs" que constitue pour lui la Méditerranée. L’expression est forgée sur le modèle du département d‘origine de Liégeard, la Côte-d’Or. (...)

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