Côté élèves ou côté enseignants, ce qui change à la rentrée

Côté élèves ou côté enseignants, ce qui change à la rentrée

En cette année scolaire qui s’apprête à démarrer pour 12,4 millions d’élèves, le collège et les programmes – du CP à la 3e – font leur révolution. Pour beaucoup d’observateurs et d’usagers de l’école, d’ailleurs, ces deux réformes ne font qu’une : nouvelles manières de travailler pour les enseignants, nouvelles façons de se projeter et de progresser pour les élèves. D’autres changements moins polémiques, liés au parachèvement de mesures antérieures, se dessinent sur le terrain.

  • Ce qui change côté élèves

Un objectif leur est assigné par Najat Vallaud-Belkacem : « Lire, écrire, compter et penser. » Concernant les « fondamentaux », la ministre de l’éducation nationale promet, en français notamment, en plus des dix heures qui lui sont « classiquement » dévolues, dix heures consacrées chaque semaine à des « activités quotidiennes » d’oral, de lecture et d’écriture.

Par ailleurs, la première langue vivante doit être enseignée dès le CP. Une évaluation en français et en maths sera organisée en CE2 pour la deuxième année. La continuité entre CM1-CM2 et 6e doit permettre de réduire le fossé entre élémentaire et collège, et un « livret scolaire unique numérique » suivra l’élève du CP à la 3e.

L’enseignement de la deuxième langue vivante démarrera en 5e, soit un an plus tôt, ce qui aboutit à supprimer une partie des sections bilangues. Le brevet est rénové avec un oral et une épreuve de sciences supplémentaires.

Pour les publics les plus fragiles, les fonds sociaux, en hausse, sont portés à 49,3 millions d’euros. Les bourses des lycéens augmentent, elles, de 10 %.

  • Ce qui change côté enseignants

Manuel Valls l’avait annoncé avant l’été : l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (ISAE) est relevée à 1 200 euros pour les professeurs du primaire – au même niveau que celle de leurs collègues du secondaire. Une décharge de dix jours est instaurée pour les directeurs des écoles de deux classes (ceux de trois classes en bénéficient déjà depuis 2015). Le ministère de (...)

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