Yahoo Actualités "C'était un désastre !" : Quentin Tarantino a vécu un calvaire pour la Première de l'un de ses meilleurs films
Qu'il se hisse sur les cimes du box office ou qu'au contraire il se fracasse devant ses portes, le destin d'un film ne se résume pas toujours à la manière dont il se comporte dans les salles obscures une fois sorti. Son destin peut aussi se jouer durant deux étapes préliminaires, non moins importantes.
La première, ce sont les projections tests. Moment de stress légitime pour le studio et l'équipe du film, réalisateur en tête, la projection-test peut aussi virer au cauchemar et à la catastrophe; les exemples en ce sens abondent.
De là ont découlé de fameux moments de tensions entre le réalisateur, parfois dépossédé de son oeuvre, des coupes imposées ou faites dans son dos, une vision artistique complètement bridée donnant une oeuvre totalement dénaturée. Avec parfois, in fine, une lourde sanction économique à la clé sous forme d'un gros échec commercial en salle. Nous avions consacré un sujet à celles-ci.
L'autre, ce sont les (avant) Premières des films. Des moments qui sont censés être, du moins sur le papier, des instants de célébrations, où l'équipe du film, réalisateur / réalisatrice en tête, dévoile au public sa vision artistique, parfois acquise de haute lutte.
Mais ces instants ne sont pas toujours des séquences paisibles. Elles peuvent se révéler absolument désastreuses, au point d'obérer gravement la carrière de l'oeuvre en salle...
"C'était un putain de désastre !"
Présenté en hors-compétition au Festival de Cannes en mai 1992, Reservoir Dogs reçu un accueil pa…
