"C'était mon coup de boule de Zidane" : le réalisateur du Nom de la Rose revient sur le plus gros échec de sa carrière

JLPPA / Bestimage
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Être un cinéaste mondialement reconnu, avoir une très solide carrière et afficher sur son tableau de chasse de nombreux succès dans sa filmographie, n'a évidemment jamais été la garantie ad vitam aeternam d'insolents succès au box office; comme une martingale inépuisable.

Même un réalisateur chevronné et émérite comme Steven Spielberg a essuyé au cours de son immense carrière de cuisants échecs. A l'image du résultat catastrophique au box office de son West Side Story; un désastre financier absolu; le pire de sa carrière.

Si Jean-Jacques Annaud a, dans ce registre, quelques douloureux retours de manivelle dans son parcours artistique avec des oeuvres n'ayant pas su ou pas pu trouver leurs publics, c'est peu dire que rien ne l'avait préparé à encaisser la gifle en forme d'uppercut qu'a été son film Sa Majesté Minor, sorti en 2007.

Dire que cette fable se déroulant dans la Grèce Antique, à la fois rabelaisienne et fellinienne, portée par Vincent Cassel et José Garcia, s'est faite tailler en pièce par la presse et le public, relève encore de l'euphémisme...

Armé d'un gros budget de 26 millions d'euros, Sa Majesté Minor n'a attiré qu'un peu plus de 139.000 spectateurs. Le pire résultat jamais enregistré pour Annaud. Même son film Or noir, très gros échec aussi et sorti quatre ans plus tard, avait attiré 215.000 spectateurs.

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