Cédric Jubillar incarcéré : le procureur a listé les nombreux “mensonges” du mari de Delphine

La nouvelle a eu l'effet d'une bombe. Bien qu'il se soit constituté partie civile dans le cadre de l'enquête autour de la disparition de sa femme Delphine, Cédric Jubillar n'a pas échappé à une interpellation ce mercredi 16 juin. Il a été placé en garde à vue aux côtés de sa mère, son beau-père et même sa nouvelle compagne en raison de plusieurs incohérences dans son récit de la disparition de l'infirmière de 33 ans. Interrogé par les journalistes de BFMTV, le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzeari a énuméré ces éléments contradictoires ce vendredi 18 juin. "Il a évolué au cours de sa garde à vue sur plusieurs points", a reconnu le magistrat, pointant du doigt les "mensonges" de l'intéressé. Le procureur rappelle d'abord que la thèse du départ volontaire est plus que jamais mise à mal puisque Delphine Jubillar s'est volatilisée sans aucun effet personnel tel que ses lunettes, dont elle aurait eu besoin, ou encore les clefs de son véhicule.

Dominique Alzeari note ensuite que les hypothèses de l'accident ou du rôdeur ont été écartées. "C'est bien l'hypothèse criminelle qui est privilégiée", assure le procureur de la République. Plusieurs éléments sont compromettants pour Cédric Jubillar. Le soir des faits, en décembre 2020, après avoir sollicité les gendarmes, il a affirmé avoir parcouru la commune de Cagnac-les-Mines à pied pour retrouver son épouse. Son podomètre, dans son téléphone portable, a pourtant (...)

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