Cécile Bois, normale pas normée

A Paris, le 18 avril.

L’actrice principale de la série «Candice Renoir» se confond avec la flic, bonne copine bricoleuse aux kilos assumés, débordée par le quotidien, etc.

La première fois que Candice Renoir est apparue sur notre petit écran, on a ricané. Les scénaristes y étaient allés un peu fort avec ce personnage de femme flic en bottes et smartphone roses, jouant tour à tour les ingénues pour faire parler un suspect ou les grandes gueules pour en imposer à son équipe. Cécile Bois était canon dans le rôle de cette femme active assumant sa blondeur et ses rondeurs, ses enfants et ses amants, mais il ne fallait pas nous prendre pour des billes, tout était étudié à la mimique près pour séduire les mères célibataires épuisées après leur journée de boulot.

Et puis… on s’est laissé prendre au jeu, Cécile Bois est devenue la bonne copine du vendredi soir. Les scénaristes, au fond, étaient peut-être parvenus à capter un peu de leur époque avec cette femme débordée tentant de trouver son compte entre vie professionnelle, vie familiale et vie amoureuse. «On voulait bousculer les clichés, créer un personnage amusant et familier auquel beaucoup de femmes pourraient s’identifier, Candice Renoir a quelques kilos en trop et elle aime le bricolage et les bagnoles», explique Carole Le Berre, de l’unité fiction de France 2. «Elle plaît parce qu’elle n’est pas parfaite», dit Marc Kressmann, le producteur exécutif. De fait, la série a tant séduit (près de 5 millions de téléspectateurs par épisode) qu’elle revient dès ce vendredi soir avec une nouvelle saison et son générique qui pulse au son de Respect, la chanson culte d’Aretha Franklin.

Ces temps-ci, Cécile Bois n’a pas vraiment le temps de réfléchir au retour de Candice Renoir. Elle tourne à Paris un téléfilm réalisé par Gabriel Aghion (Pédale douce, Belle Maman) dans un rôle radicalement opposé à celui du commandant de police aux ongles roses, celui d’une mère déterminée à se battre pour la survie de sa fille, atteinte d’une maladie orpheline. Sur le (...)

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