Cérémonie d'ouverture des JO: "S'il y a un endroit où votre fils sera en sécurité, c'est là", rassure Macron

A 100 jours des Jeux olympiques de Paris, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué la sécurité mise en place lors de l'événement sportif ce lundi lors d'un entretien exceptionnel sur RMC-BFMTV.

Alors que 15 millions de spectateurs et 10.500 athlètes sont attendus à Paris, d'importantes mesures de sécurité ont été mises en place.

Lors de la cérémonie d'ouverture, particulièrement scrutée par les forces de l'ordre, plus de 320.000 personnes sont attendues le long de la Seine. Un moment fort qui créé toutefois des appréhensions.

"On s'est donné les moyens" pour assurer la sécurité

Christelle, 45 ans, interdit à son fils de s'y rendre par crainte pour sa sécurité. "Pourquoi vouloir impressionner le monde et maintenir la cérémonie sur la Seine malgré les risques d'attentat ?", demande l'auditrice d'RMC au président de la République.

"On s'est donnés les moyens", répond le chef de l'Etat. "On a des moyens de renseignement et d'intelligence pour cette cérémonie d'ouverture. On va mettre en place tout un périmètre de sécurité tout autour de la cérémonie des jours avant, voire des semaines avant", indique-t-il.

Le 19 juillet, une zone de protection antiterroriste sera en effet mis en place le long de la Seine et traversera Paris d'ouest en est. La zone de circulation sera nettement restreinte et les entrées contrôlées. Pour le président, le périmètre est fiable.

"S'il y a un endroit où votre fils sera en sécurité, c'est là", affirme Emmanuel Macron.

"Il y a toujours des risques dans la vie, mais on s'est donné les moyens, le périmètre de sécurité est très large. On va cribler tous les gens qui rentrent et qui sortent on va limiter la circulation. La zone sera complètement bouclée 8 jours avant", ajoute le chef de l'Etat.

En cas de problème majeur lié à la sécurité, notamment une menace terroriste, Emmanuel Macron confirme avoir envisagé la question et prévu des actions. "On a des scénarios de repli, il y a des plans B et C. Pour tout vous dire, on a une cérémonie qui serait limitée au Trocadéro, mais qui pourrait aussi se rapatrier dans le Stade de France", explique le président.

Article original publié sur RMC Sport