Bye bye Google ?

Kaïs Saïed, le président de la République tunisienne, reçoit au Palais de Carthage Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien, qui effectue sa quatrième visite en Tunisie en moins d'un an.  - Credit:Zuma / Zuma/ABACA
Kaïs Saïed, le président de la République tunisienne, reçoit au Palais de Carthage Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien, qui effectue sa quatrième visite en Tunisie en moins d'un an. - Credit:Zuma / Zuma/ABACA

Son nom ne vous dit sans doute rien, mais Aravind Srinivas est une de ces personnalités qui pensent – et façonnent – le monde de demain. Parmi ses admirateurs, on trouve Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, Yann Le Cun, Prix Turing et chercheur en intelligence artificielle, et… Guillaume Grallet, chef du service Sciences et Tech au Point. Notre confrère a réussi à se faire une place dans l'agenda du jeune PDG débordé. Le temps d'une balade dans les jardins des Tuileries, le docteur en informatique, diplômé d'une des écoles les plus réputées au monde, l'Indian Institute of Technology de Madras, lui a parlé de Pascal, de Descartes et de Laplace. Il a aussi et surtout présenté les caractéristiques de son bijou : Perplexity AI. Un service d'intelligence artificielle – sorte de mix entre ChatGPT et Wikipedia – ayant pour objectif de ringardiser Google. Rien de moins. L'ère des moteurs de recherche sur Internet est-elle bientôt révolue ? Demandez à Perplexity.

IDYLLE. C'est l'histoire d'une relation aussi instructive qu'inattendue. Notre correspondant en Tunisie Benoît Delmas raconte comment il a vu se nouer une « concorde politique » entre la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, qui se définit elle-même comme « femme, mère, romaine et catholique », et le président tunisien Kaïs Saïed, nationaliste arabe, musulman et partisan du « Sud global ». Deux dirigeants en apparence très différents, mais qui partagent des intérêts communs. En jeu : des subsides europ [...] Lire la suite