Burn-out: comment savoir si l'on est prêt à reprendre le travail ?

“On parle souvent du avant, du pendant, mais plus rarement du après burn-out”, constate Aurélie Lopez, 29 ans. Pourtant, même si les traitements et le repos ont fait effet, replonger dans le monde du travail peut être une source de stress. L’ancienne consultante a mis du temps. “J’ai fait un burn-out en septembre 2022. J’étais product manager dans le digital, j’étais la personne chargée de gérer un projet et de faire en sorte qu’il se déroule correctement. J’avais beaucoup de responsabilités, nous raconte-t-elle. Mes clients n’étaient pas faciles avec moi, il y avait beaucoup de harcèlement et de pression. Et mon cabinet ne m’aidait pas beaucoup.”

Comme beaucoup de consultant.e, Aurélie est externe : elle enchaîne les missions dans diverses entreprises pour le compte de son cabinet. “À chaque mission, j’occupais 2-3 postes en même temps. On m’en demandait toujours plus sans forcément m'aider, même quand je tirais la sonnette d’alarme.”

La jeune active se renferme sur elle-même, fatigue. Prendre des congés ne l’aide pas à se reposer “physiquement et mentalement”. Mais elle prend sur elle, “ferme les yeux”. Son corps s’exprime : “Je perdais beaucoup de poids, j’étais irritable, je n’arrivais plus à me concentrer, même pour une tâche hyper simple, je prenais 2 à 3 heures à cliquer sur tout et n’importe quoi sur mon ordinateur.”

“Je ne voulais pas m’en rendre compte. Pourtant, mes amis, ma famille dont mon père qui avait vécu un burn-out, me disaient que j’étais à la limite d’en faire (...)

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