Le burn-out, comment le diagnostiquer et le prendre en charge ?

La Haute Autorité de santé travaillait depuis deux ans sur ce qui est devenu, pour certains, «un enjeu de santé publique».

Dans un avis rendu lundi, la Haute Autorité de santé recommande une prise en charge individuelle et personnalisée pour lutter contre ce syndrome complexe.

Burn-out ? Le mot est utilisé à tout va, sans grande précision. On ne sait plus trop quels en sont les contours, il n’empêche que chacun le connaît, le subit. A l’heure des grandes précarités et du chômage de masse, le travail peut rendre lourdement malade. C’est même devenu, aux yeux de certains, «un enjeu de santé publique». On attendait donc avec impatience les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) qui depuis deux ans travaillait sur le sujet. Ce lundi, elle vient de rendre un avis intitulé «Au-delà des débats, faire le bon diagnostic et proposer une prise en charge personnalisée».

Des données floues

On le sent bien, la HAS marche sur des œufs : comment définir quelque chose de flou ? Et comment, ensuite, envisager une prise en charge médicale ? «Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, peut avoir des conséquences graves sur la vie des personnes et il nécessite une prise en charge médicale», note en préambule la HAS. Puis, avec prudence : «Syndrome complexe et aux manifestations diverses, il est mal connu, difficile à repérer, parfois diagnostiqué à tort ou confondu avec d’autres troubles psychiques.»

Bref, nous sommes dans le gris. Lorsque l’on s’interroge sur son importance, cela reste là encore hésitant. L’agence Santé publique France a tenté de décrire «la répartition des différents troubles relevant de la souffrance psychique en lien avec le travail». Elle a montré que la part du burn-out représentait 7% des troubles psychiques rapportés par les médecins du travail en 2012. «Si une extrapolation est faite sur les 480 000 salariés potentiellement concernés par la souffrance psychique en lien avec le travail en France, cela représenterait environ 30 000 cas». Ajoutant aussitôt : «Ce chiffre est probablement sous-estimé.» Donc peu de données fiables. D’autant que le burn-out n’est pas (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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