Le bureau de l'Assemblée nationale a rejeté la création du groupe d'amitié France-Palestine

À onze voix contre et huit pour, le bureau de l'Assemblée nationale a rejeté mercredi 15 mai la création d'un groupe d'amitié France-Palestine, selon les informations de franceinfo.

Le bureau de l'Assemblée nationale a rejeté la création d'un groupe d'amitié France-Palestine, mercredi 15 mai, a appris franceinfo. C'est le député du Modem, Richard Ramos, qui a transmis l'information. Il préside actuellement le groupe d’études à vocation internationale sur la Palestine.

Ce point à l'ordre du jour du bureau a été inscrit à son initiative. L'élu du Loiret insiste depuis longtemps pour une évolution de ce groupe en groupe d'amitié. Il défendait une mesure "symbolique", rapporte franceinfo tandis qu'un groupe d'amitié France-Israël existe déjà à l'Assemblée.

Composé de 22 députés, le bureau a voté à onze voix contre et huit voix pour. La proposition a rejeté cette possibilité.

Certains députés, notamment de gauche, y étaient pourtant favorables, comme la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Le président du groupe socialiste Boris Vallaud a quant à lui dénoncé une "décision incompréhensible et regrettable".

"L'Assemblée nationale ne comprend pas le sens de l’histoire, et notamment à travers sa présidente Yaël Braun-Pivet", a déploré auprès de RMC le député Modem Richard Ramos.

"Il y avait des forces contraires très fortes: la présidente de l’Assemblée, le groupe Renaissance dans sa grande majorité", a-t-il expliqué.

Article original publié sur BFMTV.com