Bulgarie: le souvenir des récentes inondations catastrophiques reste ancré dans les mémoires

Septembre 2022. Des pluies diluviennes provoquent un véritable « raz de marée » qui ensevelit sous plusieurs mètres d’eau plusieurs villages de la région de Karlovo, à environ 150 kilomètres de Sofia. Un an plus tard, au bord de la mer Noire, la région touristique de Tsarevo, subit en 24 heures l’équivalent de plusieurs mois de précipitations : les rivières en furie balaient campings, infrastructures et ports de pêche. La Bulgarie, pays le plus pauvre de l’Union européenne, reste traumatisée par ces deux épisodes d’une grande brutalité. Aujourd’hui, autorités et habitants tentent de s’organiser face à des événements climatiques inédits et de plus en plus violents.

De notre envoyé spécial en Bulgarie,

Ce chef d’entreprise, qui œuvre dans le secteur de la communication publicitaire, s’étonne de ne pas voir plus d’implication des institutions européennes dans ce genre de dossier atypique : « Nous sommes pourtant ici à l’extrême limite de la zone Schengen, clame-t-il, navré de voir que pour les pêcheurs locaux, l’Union européenne n’est qu’une liste d’interdictions, avec les quotas de pêche et des réglementations diverses… ». Pour lui, il devrait y avoir en Bulgarie une présence européenne « plus prononcée pour mieux expliquer les législations communes ; par ailleurs il serait intéressant de créer une commission au sein de l’UE capable de gérer les cas particuliers comme Rezovo ». Et puis, conclut-il, un peu malicieusement, « Regardez les Turcs, ils ont été capables de réaliser en un an un véritable petit port pour leurs bateaux après des crues en 2014 ».

S’adapter à la «nouvelle réalité»


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