Bugatti : la Chiron remplace la Veyron – Salon Genève 2016

Une pluie de nouvelles hypercars est en train de s'abattre sur Genève. Mais pas la peine de chercher plus loin la reine, vous l'avez sous les yeux. Bugatti vient de dévoiler sur les bords du Léman sa nouvelle furie, nommée Chiron, en hommage à Louis Chiron, un pilote de la marque française dans les années 1920/30.

La Chiron ouvre un nouveau chapitre de l'histoire de Bugatti, onze ans après le lancement de la Veyron, qui continue de susciter tous les fantasmes. Pour prendre la relève, la Chiron se devait donc de faire encore mieux et d'en proposer toujours plus. Cela commence par la puissance du moteur W16, qui passe de 1.200 ch (Veyron Super Sport) à 1.500 ch ! Le couple maxi gagne 100 Nm, à 1.600 Nm. De quoi arracher du goudron lors des fortes accélérations. Il faut seulement 2,5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, 6,5 secondes pour atteindre 200 km/h et 13,6 secondes pour franchir les 300 km/h. La vitesse maxi est de 420 km/h, contre 415 pour la Veyron Super Sport. La Chiron est dotée d'une boîte double embrayage 7 rapports et d'une transmission intégrale.

Côté design, l'air de famille est évident. La Chiron se reconnaît tout de même au premier coup d'oeil grâce à ses signatures lumineuses. A l'avant, on trouve ainsi deux fois quatre optiques, placées entre la traditionnelle calandre en fer à cheval. Une barre lumineuse traverse toute la partie arrière, qui intègre d'immenses sorties d'échappement. Sur le toit prend naissance une originale arrête dorsale qui rejoint le bout de l'auto. Le profil est coupé en deux par un arc de cercle, qui englobe le vitrage et l'entrée d'air latérale.

Le demi-cercle se retrouve dans l'habitacle, entre les sièges. La présentation est très luxueuse, avec une profusion de cuir. Le contraste est presque saisissant entre la fiche technique d'une brutalité extrême et le raffinement à l'intérieur ! La console centrale est en carbone. Le conducteur (le pilote plutôt- a face à lui un volant qui intègre le bouton de mise en route, de couleur bleue, et une instrumentation qui associe un compteur à aiguille pour la vitesse et des écrans.

Seulement 500 exemplaires seront produits. Espérons que Bugatti aura moins de mal pour les écouler que les 450 Veyron. Le français se veut rassurant, en indiquant qu'une bonne partie avait déjà trouvé preneur, malgré un prix de base de 2,4 millions d'euros ! Premières livraisons en fin d'année.