Bruno Solo (Nouveaux meurtres à Saint-Malo) : "Ce n’est pas si courant, dans notre métier, de pouvoir reprendre des rôles dix ans plus tard"

L’amateur d’Histoire que vous êtes a dû être heureux de revoir la cité corsaire…

Bruno Solo : Bien sûr ! D’autant que Saint-Malo colle parfaitement à l’esprit des Meurtres à…, imprégnés d’Histoire, de contes et de légendes locales. Cette fois, le réalisateur Lionel Bailliu s’est inspiré des chiens du guet, des molosses qui, aux XVIIe et XVIIIe siècles, étaient lâchés la nuit autour de la ville close, pour éviter les pillages. Cela donne une ambiance sombre et mystérieuse, proche du Chien des Baskerville, d’Arthur Conan Doyle, accentuée par cette enceinte de granit, à la fois fascinante et inquiétante, qui entoure la ville.

Vous êtes content de retrouver votre personnage, l’adjudant-chef de la gendarmerie Éric Vautier ?

Oui, ce n’est pas si courant, dans notre métier, de pouvoir reprendre des rôles dix ans plus tard, même si je venais de le faire pour le prime time des 20 ans de Caméra Café (M6). C’était intéressant de se remettre dans la peau de cet homme, avec ses blessures, lui qui a été viré de la gendarmerie et se trouve confronté à la maladie d’Alzheimer de son épouse. Bénéficier d’un tel recul permet de voir comment faire évoluer nos personnages. On peut d’ailleurs s’inspirer de notre propre vie, quand on a l’honnêteté de se regarder, quand on avait dix ans de moins : voir comment on réagissait, on réfléchissait, on se déplaçait…

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