Bruno Le Maire et son roman ont inspiré ces manifestants du 1er mai

Une pancarte faisant référence à l’écriture de Bruno Le Maire, vue dans la manifestation du 1er mai 2023 à Paris.
Une pancarte faisant référence à l’écriture de Bruno Le Maire, vue dans la manifestation du 1er mai 2023 à Paris.

1ER-MAI - Fugue américaine, le dernier roman de Bruno le Maire est sorti en librairie la semaine dernière. Celui-ci est consacré au pianiste Vladimir Horowitz, à travers l’histoire de deux frères, Franz et Oskar Wertheimer, qui font un voyage à Cuba pour assister à l’un de ses concerts et dont la vie s’en trouve bouleversée.

Mais c’est une page de ce livre qui a retenu l’attention, celle où une des protagonistes du roman décrit une excitation sexuelle extrême dans les termes les plus explicites. « Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : “Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais” », écrit notamment le ministre de l’Économie.

Ces lignes, qui ont fait le tour des réseaux sociaux, suscitent depuis une abondance de sarcasmes et de moqueries, y compris au sein du défilé parisien du 1er-Mai ce lundi.

Certains manifestants ont ainsi trouvé l’inspiration sur les mots de Bruno Le Maire, comme a pu le constater un journaliste du HuffPost présent dans le cortège parisien (photo en tête d’article) et comme on peut le voir dans les tweets ci-dessous.

Voici ci-dessous le passage complet source de toutes les moqueries sur les réseaux sociaux, alors qu’entre en scène à ce moment de la fiction Oskar Wertheimer. Bruno Le Maire lui fait conter - à la première personne - ses ébats avec une certaine Julia : « Il lui arrivait de soulever son t-shirt gris pâle pour exhiber ses seins. “Tu as vu comme ils sont gros aujourd’hui ? Tu as vu, Oskar ?” Elle le retirait totalement, dévoilant dans le creux de ses aisselles des petits points rouges comme des piqûres de moustique. Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : “Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais”. »

Depuis, l’écrivain Nicolas Mathieu, prix Goncourt en 2018, a notamment remanié le passage érotique écrit par le ministre, avec une prose quelque peu plus délicate.

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