Bruno Le Maire n’a pas prévu d’embellir votre dimanche soir avec cette nouvelle (et ces coups de rabot)

Le Maire (ici en septembre 2023) n’a pas prévu d’embellir votre dimanche soir avec cette nouvelle au 20 heures
LUDOVIC MARIN / AFP Le Maire (ici en septembre 2023) n’a pas prévu d’embellir votre dimanche soir avec cette nouvelle au 20 heures

POLITIQUE - Ça cartoon. Bruno Le Maire va s’inviter à la télévision ce dimanche 18 février au soir, pour y annoncer une fort mauvaise nouvelle : la révision à la baisse des prévisions de croissance de la France pour 2024, le tout, assorti d’un plan d’économie de 10 milliards d’euros.

Bruno Le Maire et son « maître-mot » ont bien fait rire les ministres délégués à Bercy

Plusieurs médias affirment effectivement que le ministre de l’Économie et des Finances va profiter de son passage au « 20 heures » de TF1 pour présenter l’addition et insister sur ces perspectives peu réjouissantes : prévu en septembre dernier par Bercy, le taux de croissance à 1,4 % n’est plus. Le numéro 2 du gouvernement devrait le revoir autour de 1 %, conformément aux prévisions de plusieurs instances internationales.

C’est là qu’arrivent les économies. Pour respecter la promesse de tenir le déficit public autour des 4,4 % en 2024, malgré cette croissance affaiblie, Bruno Le Maire - et les ministres - doivent trouver 10 milliards d’euros. Une façon, aussi, de rassurer les agences de notation qui doivent bientôt se pencher sur le cas de la France.

Dans ce contexte, La Tribune affirme que l’exécutif exclut d’augmenter les impôts. Ceci, pour ne pas trahir la promesse d’Emmanuel Macron. Selon L’Opinion, l’idée serait plutôt de mettre à contribution l’ensemble des ministères, même les régaliens, avec un « coup de rabot général sur les crédits. » Quant à la procédure, le gouvernement pourrait opter pour la voie réglementaire et s’économiser un passage au Parlement où plane le spectre du 49.3

En attendant, charge à Bruno Le Maire d’expliquer la situation aux Français. C’est presque une habitude pour lui. Dimanche 21 janvier, le ministre de l’Économie avait déjà fait le choix d’investir un journal télévisé de 20 heures, celui de la Une, pour annoncer la hausse des factures d’électricité. Quand ça va mal, il faut le dire aussi.

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