Bruno Barde, directeur du Festival de Deauville : "Rien ne tue le cinéma"

Sa passion est intacte. Bruno Barde, le directeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville, a lancé la 46e édition vendredi soir lors d’une cérémonie d’ouverture exceptionnelle, en dépit de la crise sanitaire. En présence de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de Pierre Lescure et Thierry Frémaux, président et délégué général du Festival de Cannes, mais aussi par vidéo de Michael Douglas, qui a rendu un émouvant hommage à son père Kirk, disparu en février dernier.

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Un mois plus tard, quand le confinement a été décrété, le sélectionneur a gardé espoir et courage pour mener à bien ce cru 2020, forcément pas comme les autres. "On a fait comme si le Covid-19 n’existait pas et on a continué à voir des films, à raison de quinze par semaine, explique-t-il. Au total, j’en ai reçu près de 250, un signal très encourageant. On prenait nos décisions en fonction de l’évolution de la pandémie. Très tôt, on a abandonné l’idée d’un festival numérique. Il aurait lieu ou pas. Après, on n’avait pas la garantie que les réalisateurs se déplaceraient, en raison de la fermeture des frontières." En effet, la plupart ont déclaré forfait, à quelques exceptions près : Jonathan Nossiter, qui dévoile son nouveau long métrage, Last Words, en compétition, vit désormais en Italie.

La capacité des salles est réduite

Quand le Festival de Cannes a été menacé, Bruno Bar...


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