Le brouillard et la pollution sèment le chaos dans les aéroports indiens

Les aéroports indiens sont, depuis le dimanche 14 janvier, le théâtre d’un véritable chaos. Des centaines de vols ont dû être annulés ces derniers jours. “Les compagnies aériennes ont imputé ce chaos aux effets en cascade du brouillard qui couvre Delhi”, indique la BBC sur son site Internet. “Mais les passagers, furieux, ont accusé les compagnies aériennes et les aéroports de communication inadéquate”, poursuit le média britannique.

Un homme, excédé, s’en est même pris à un copilote de la compagnie aérienne IndiGo. Le vol de ce passager avait été retardé de plus de dix heures le dimanche 14 janvier. Une vidéo de cette agression a fait le tour des réseaux sociaux, et l’information figurait dans tous les quotidiens indiens. “Une autre vidéo montrait des passagers manger sur le tarmac de l’aéroport de Bombay, où leur vol, devant relier Goa à Delhi, avait été détourné après des heures de retard.”

“L’incident a également soulevé des questions sur les protocoles de sûreté et de sécurité à l’aéroport par temps de brouillard”, souligne The Hindustan Times.

Le brouillard très dense qui s’est emparé du nord de l’Inde, lié à la pollution atmosphérique et à la fermeture d’une des deux pistes de l’aéroport de Delhi équipées pour les décollages et les atterrissages en cas de faible visibilité, a créé le chaos, estime le quotidien indien anglophone. Dimanche et lundi, plus de 300 vols ont été annulés. Certains passagers ont dû patienter des heures durant à bord des appareils.

Plusieurs passagers ont interpellé le ministre de l’Aviation, Jyotiraditya Scindia, et diverses compagnies aériennes sur le réseau social X pour se plaindre des retards. Certains ont déclaré avoir été contraints de rester à bord des avions, sans nourriture ni eau, en raison d’un manque d’information sur les heures de départ. Scindia a attribué le chaos à un “brouillard sans précédent” qui s’est abattu sur Delhi, ajoutant que certains comportements faisant preuve d’“indiscipline” étaient “inacceptables” et seraient sanctionnés par la justice.

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