Bronchiolite: un traitement préventif autorisé aux États-Unis efficace à 90% contre une hospitalisation
Un traitement préventif contre la bronchiolite, autorisé depuis peu, a été efficace à 90% pour protéger les nourrissons d'une hospitalisation lors de cette saison épidémique aux États-Unis, ont annoncé ce jeudi 7 mars les autorités sanitaires américaines.
Le traitement en question, le nirsévimab, fonctionne via l'injection d'un anticorps, visant à immuniser les nourrissons contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite.
685 bébés entre octobre et février
Il est recommandé depuis cet été aux États-Unis pour les bébés de moins de 8 mois traversant leur première saison d'exposition au VRS, si leur mère n'a pas été pas vaccinée durant sa grossesse.
Les données publiées jeudi par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) sont les premières fournissant une estimation de l'efficacité du traitement aux États-Unis, où le VRS est la cause principale d'hospitalisation des nourrissons.
L'étude a porté sur 685 bébés entre octobre 2023 et février 2024 (une saison épidémique entière s'étend en général d'octobre à mars, précisent les autorités sanitaires).
"Les résultats montrent que le nirsévimab a été efficace à 90% pour prévenir les hospitalisations liées au VRS chez les nourrissons durant leur première saison de VRS", ont écrit les CDC.
Ils ont précisé que l'efficacité du nirsévimab (Sanofi/AstraZeneca) pourrait toutefois être moindre sur une saison entière, ce qu'ils prévoient d'étudier par la suite.
Les autorités sanitaires américaines ont également approuvé cet été un vaccin de Pfizer contre la bronchiolite, administré aux femmes enceintes entre 32 et 36 semaines de grossesse, dans le but de protéger les bébés grâce aux anticorps transmis par la mère.