Britney Spears: un tribunal retire la tutelle de la star américaine à son père

Britney Spears - Valérie Macon - AFP
Britney Spears - Valérie Macon - AFP

Un tribunal de Los Angeles a décidé mercredi de retirer la tutelle de Britney Spears à son père Jamie, conformément aux voeux de la chanteuse qui avait qualifié d'"abusive" cette mesure dont elle demande l'annulation.

Cette tutelle, mise en place en 2008 après des troubles mentaux manifestés par la star, reste toutefois en vigueur jusqu'à nouvel ordre mais Jamie Spears n'a plus son mot à dire dans la gestion de la vie privée ou des finances de sa fille, confiée à des professionnels.

Demande du père au début du mois

Son père a démenti avoir exercé une quelconque surveillance illégale sur sa fille. Ce n'est qu'en juillet dernier qu'elle a pu engager un conseil et le mois dernier, Jamie Spears lui-même a demandé à la justice de mettre fin à la mesure de tutelle, prenant acte du fait que la chanteuse "croit qu'elle peut gérer sa propre vie" désormais.

Les avocats de Britney Spears l'accusaient de manoeuvres dilatoires pour continuer à s'enrichir sur le dos de sa fille.

Selon des médias américains, Jamie Spears s'opposait au nouveau tuteur provisoire choisi par la star de la pop, estimant qu'il n'avait pas l'expérience nécessaire.

La "libération" de la star réclamée par de nombreux fans

Britney Spears avait été placée sous tutelle en 2008, après des troubles psychologiques très médiatisés. Elle s'est publiquement opposée à cette mesure lors de témoignages face à la justice ou dans des publications sur les réseaux sociaux. Elle avait notamment affirmé n'avoir pas pu se faire retirer son stérilet alors qu'elle souhaitait avoir d'autres enfants, et être obligée de prendre des médicaments qui la font se sentir "ivre".

Elle était soutenue depuis des années par une armée de fans réclamant la "libération" de leur idole. Ces griefs réciproques vont certainement être au coeur de l'audience organisée mercredi devant un tribunal de Los Angeles, avec pas moins de quinze requêtes à l'ordre du jour.

Article original publié sur BFMTV.com