Britney Spears, "terrifiée" par l'industrie de la musique, n'est pas prête à reprendre la musique

Britney Spears en 2018 à Las Vegas. - Ethan Miller - Getty Images North America - AFP
Britney Spears en 2018 à Las Vegas. - Ethan Miller - Getty Images North America - AFP

Après 13 années passées sous tutelle, Britney Spears est enfin libre. Mais pas de retour fracassant en studio ou sur scène à prévoir: la popstar américaine, traumatisée, ne se sent pas de reprendre la chanson. C'est ce qu'elle a expliqué à ses fans dans un long message publié mardi sur Instagram, et dans lequel elle dénonce les agissements de sa famille, ainsi que sa peur de l'industrie musicale.

"Ce qu’ils ont fait à mon cœur est impardonnable!", confie Britney. "J’ai demandé pendant 13 ans le droit d’interpréter de nouvelles chansons et des remixes de mes vieilles chansons… J’ai eu seulement deux mois de congés entre chaque spectacle pendant quatre ans à Vegas… et chaque fois que j’ai demandé, on m’a dit non!".

"C’était un coup monté pour me faire échouer", écrit-elle encore. "Tellement de temps perdu, juste pour m’embarrasser et m’humilier".

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Britney Spears comprend que "la plupart des gens trouvent cela étrange" qu'elle n'ait pas encore repris la musique. "Mais les gens n’ont aucune idée des choses horribles qui m’ont été faites personnellement… et de ce que j’ai vécu", affirme-t-elle, avant de révéler: "J’ai peur des gens et de cette industrie. Ils m’ont vraiment fait du mal".

"Ne plus faire de musique, c’est une façon de dire 'allez vous faire foutre'", a-t-elle expliqué.

Une mesure jugée "abusive"

Mi-novembre, Britney Spears a obtenu la levée de sa tutelle mise en place il y a 13 ans. La chanteuse, qui était restée très discrète sur cette mesure toutes ces années, avait pris la parole en juin devant la justice américaine pour dénoncer une mesure "abusive".

Durant une vingtaine de minutes, parlant de manière ininterrompue avec un débit extrêmement rapide, elle avait notamment affirmé n'avoir pas pu se faire retirer son stérilet alors qu'elle souhaitait avoir d'autres enfants, et être obligée de prendre des médicaments qui la font se sentir "ivre".

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Depuis qu'elle a brisé son silence, Britney Spears a pris la parole à de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux pour s'en prendre à sa famille, et notamment son père, qu'elle accuse d'avoir profité d'elle. "Il gère ce que je porte, dis, fais ou pense", a-t-elle notamment déclaré en juillet dernier.

Article original publié sur BFMTV.com