Brillantissime, Ami-ami, Three billboards : ce qu'il faut voir au cinéma (ou pas) le 17 janvier

Brillantissime

Copyright : Céline Brachet / Nolita Cinéma
Copyright : Céline Brachet / Nolita Cinéma

De quoi ça parle ? D’une femme dont la vie part en vrille : son mari la plaque, sa fille déserte la maison et sa meilleure amie est shootée aux somnifères. Une seule option : reprendre sa vie en main et peut-être, rencontrer un nouvel amour.

A savoir : Brillantissime est le premier film que réalise Michèle Laroque. Adapté de sa pièce du même nom, il a été en partie financé par les internautes grâce au crowdfunding.

C’est une réussite ? Le jeu de mots est aisé mais ce film n’a rien de brillantissime, ni même de brillant, ni même d’un peu sympa. Le jeu des acteurs sonne incroyablement faux, les vannes tombent à plat, l’embarras est permanent.

Le hic : Michèle Laroque définit ce film comme une comédie à la Bridget Jones mais jamais l’ombre d’une étincelle ne surgit entre Kad Merad et elle. C’est pataud, poussif, plat.

La scène gênante : Difficile de choisir mais peut-être la chanson que l’actrice-réalisatrice interprète avec sa fille à l’écran (et à la ville). Aucun intérêt dans le scénario et franchement embarrassant.

A ne pas voir si vous aimez les comédies… C’est tout sauf drôle et charmant !

De Michèle Laroque. France, 1h35.

Ami-ami

Copyright : Julien Panié / Nord Ouest Films
Copyright : Julien Panié / Nord Ouest Films

De quoi ça parle ? D’un mec qui, après avoir été plaqué, emménage avec sa meilleure amie et se promet de ne plus jamais tomber amoureux. Mais un jour, il croise Julie au supermarché. C’est le coup de foudre mais il n’osera pas l’avouer à sa pote.

C’est une comédie romantique ? Pas vraiment puisqu’ici, il s’agit plus de l’histoire d’un garçon qui s’embourbe dans ses mensonges que d’un trio amoureux.

L’atout : William Lebghill qui a ce petit quelque chose en plus, un certain charme qui en fait l’un des espoirs de la comédie. Il était déjà très convaincant dans Cherchez la femme.

Le hic : La vulgarité du personnage de Margot Bancilhon qui n’est que langage cru et mini T-shirts sans jamais se faire attendrissante.

A ne pas voir si vous êtes fan des comédies anglophones du genre. Ami-Ami n’a pas l’audace d’En cloque, mode d’emploi ni le charme de Love actually.

De Victor Saint Macary. France, 1h26.

3 billboards, les panneaux de la vengeance

Copyright : 20th Century Fox
Copyright : 20th Century Fox

De quoi ça parle ? D’une femme qui, excédée par l’inefficacité de la police locale, lui adresse des messages provocants sur les panneaux publicitaires de la ville pour l’inciter à reprendre l’enquête sur le viol et le meurtre de sa fille.

C’est quel genre ? Aucun et tous en même temps. Entre western moderne, comédie noire, thriller et drame intime, 3 billboards est inclassable et c’est là sa grande qualité : aborder le deuil et la quête de justice sans pathos mais avec vivacité, humour et originalité.

Le cas Frances McDormand : Après avoir gagné le Golden Globes, elle est la favorite aux Oscars pour son rôle de femme déterminée, rageuse et armée de son langage mitraillette.

L’atout : La subtilité de l’écriture qui travaille les nuances de gris avec brio. Aucun des personnages n’est tout à fait condamnable ni charitable.

A voir si vous aviez aimé Bons baisers de Bruges, le premier film du réalisateur Martin McDonagh. Tout aussi décalé et intelligent.

De Martin McDonagh. G.-B., USA, 1h56.

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