Brigitte Macron cible de rumeurs transphobes : le président dénonce les « scénarios montés » par des « fadas »
POLITIQUE - « Des fadas ». Le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé ce vendredi 8 mars « les fausses informations et les scénarios montés », évoquant les rumeurs sur les réseaux sociaux prétendant que son épouse Brigitte est une femme transgenre. « La pire des choses je pense, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité. Je n’en dirai pas plus », a commenté le président de la République. Il était interrogé par des journalistes sur le sujet à l’issue de la cérémonie scellant l’IVG dans la Constitution.
-«Le pire, ce sont les fausses infos et les scénarios montés avec des gens qui finissent par y croire. Et qui vous bousculent dans votre intimité.»
-@TF1Info :«Vous pensez à ceux qui disent que votre femme est un homme»
-«Oui, il y a quand même des fadas»pic.twitter.com/8LsZbc5Xo8— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) March 8, 2024
Relancé précisément sur les théories conspirationnistes clamant que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel, Emmanuel Macron a confirmé qu’il faisait bien allusion à ces rumeurs. « Il y a quand même des fadas », a-t-il ajouté au micro de TF1.
Vers un procès pour diffamation en 2025
Ces rumeurs circulent depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Elles font état d’un vaste complot à l’œuvre pour masquer ce changement d’état civil, à en croire cette rumeur qui s’est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.
Face à ces rumeurs, « je ne laisse pas passer et je m’indigne. Le combat féministe, ce n’est pas un combat des femmes, c’est un combat des hommes et des femmes », a ajouté Emmanuel Macron. « Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice » a-t-il élaboré, appelant à un renforcement de « l’ordre public numérique » sur les réseaux sociaux, « un formidable lieu d’expression des plus fous » qu’il estime encore être « sans règles. »
Deux femmes seront d’ailleurs jugées le 6 mars 2025 au pénal en diffamation à Paris pour avoir diffusé des rumeurs transphobes sur l’épouse du chef de l’État, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
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