Brigitte Henriques, présidente du Comité olympique et sportif français, démissionne

Brigitte Henriques, présidente du Comité olympique et sportif français, démissionne

Coup de tonnerre au Comité olympique et sportif français (CNOSF), à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris. La président du CNOSF, Brigitte Henriques, a annoncé sa démission au cours de l'Assemblée générale du comité, ce jeudi 25 mai.

Elue il y a deux ans, l'ex-joueuse de football a préféré partir face aux conflits et rivalités internes qui gangrènent depuis plus d'un an les relations entre les équipes du comité olympique.

Sa démission sera effective le 29 juin 2023. En l'attente d'un nouveau président, la secrétaire générale Astrid Guyart assurera l'intérim.

Une rupture marquée au sein du comité sportif

Depuis quelques temps, le Comité olympique français est traversé par des crises internes, allant de dépôts de plaintes à coups bas et autres querelles.

En septembre 2022, Didier Séminet était licencié par le conseil d'administration du CNOSF de son poste de secrétaire général. Cette éviction témoignait déjà de l'ampleur des différends au sein de l'institution sportive. Deux enquêtes pour des dépôts de plainte mutuels entre Didier Séminet et Brigitte Henriques ont été ouvertes fin mars.

FRANCK FIFE/AFP or licensors
Brigitte Henriques - FRANCK FIFE/AFP or licensors

A cela s'est ajouté en mai un dépôt de plainte au Parquet national financier pour abus de confiance envers la mandature de Brigitte Henriques, par Denis Masseglia (l'ex-président du Comité), qui a contribué à pousser la présidente vers la sortie.

La ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra a confié à l'AFP qu'elle espérait du Comité olympique un rassemblement après cette nouvelle annonce. Quelques jours avant, une tribune réclamant une meilleure entente au sein de l'instance olympique était signée par une quarantaine d'acteurs du sport français, pour préparer au mieux les Jeux de Paris qui approchent à grands pas.