Brigitte Henriques, présidente du Comité olympique français, démissionne

Brigitte Henriques a démissionné à 14 mois des Jeux olympiques.  - Credit:FRANCK FIFE / AFP
Brigitte Henriques a démissionné à 14 mois des Jeux olympiques. - Credit:FRANCK FIFE / AFP

Les Jeux olympiques de Paris en 2024 étaient déjà au cœur de la polémique, à cause du prix des places grand public, notamment de la cérémonie d'ouverture, dénoncés par de plus en plus de sportifs français. Mais ces critiques n'auguraient pas une crise interne aussi grave. Et pourtant, c'est ce qui se joue au sein du Comité olympique français (CNOSF) depuis plus d'un an et demi. Cette crise a poussé Brigitte Henriques, présidente élue en juin 2021, à démissionner jeudi 25 mai, soit 14 mois avant le début des JO.

Les conflits et rivalités internes ont eu raison de l'ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur Denis Masseglia. La secrétaire générale de l'instance Astrid Guyart va assurer l'intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau président « dans les trois mois à venir », précise le communiqué du CNOSF.

Une situation intenable

« La situation n'était plus tenable, elle a fait le choix qu'il fallait », a réagi un président de fédération présent au moment de l'annonce de cette démission lors d'une assemblée générale très attendue.

Le Comité olympique français doit se « rassembler » et « rebondir », a pour sa part réagi la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, dans une déclaration à l'AFP. « Il n'y a pas de vainqueur aujourd'hui », a-t-elle dit, mais il peut y avoir « une victoire, celle du sursaut éthique et démocratique », a-t-elle ajouté, précisant qu'elle conviait au ministère [...] Lire la suite