Bridgestone : l'État se dit « prêt à investir » pour préserver l'activité

« Toutes les options sont ouvertes » concernant un maintien de l'activité sur le site de Bridgestone à Béthune, selon Agnès Pannier-Runacher (illustration). 
« Toutes les options sont ouvertes » concernant un maintien de l'activité sur le site de Bridgestone à Béthune, selon Agnès Pannier-Runacher (illustration).

Lundi 12 octobre au soir, la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a assuré que l'État était « prêt à investir » aux côtés de l'équipementier Bridgestone pour sauvegarder l'activité et l'emploi dans son usine de production de pneumatiques de Béthune (Pas-de-Calais), menacée de fermeture.

« Nous, ce que nous disons à Bridgestone, c'est d'abord d'accepter de regarder tous les scénarios et de ne pas fermer par principe des scénarios, que nous sommes prêts à investir à leurs côtés pour donner un avenir à ce site », a déclaré la ministre sur le plateau de LCP. « Il n'y a aucun doute sur le fait que, si on avait la capacité à trouver un équilibre avec Bridgestone, on mettrait de l'argent. Investir aujourd'hui pour relocaliser des productions, c'est ce que nous faisons », a également affirmé Agnès Pannier-Runacher.

Elle a évoqué plusieurs scénarios de maintien de l'activité : « Une autre production de pneus, c'est ce qui a été fait par Bridgestone sur son site italien, où il est parti d'une production à faible valeur ajoutée (?) à des pneus plus complexes, plus chers », ou des activités « autour » de la production de pneus, de la logistique, ou du recyclage, ou une activité qui ne serait pas liée au monde du pneu. « Toutes les options sont ouvertes », a indiqué la ministre, qui a rappelé la tenue prochaine d'une réunion avec les équipes de Bridgestone, et lundi prochain d'une réunion à Bercy avec les organisations syndicales et les élus [...] Lire la suite